Libreville, 12 juillet 2023 (AGP)- Le bureau de l’Organisation International pour les migrations (OIM) au Gabon, a ouvert, lundi écoulé à Lambaréné, capitale provinciale du Moyen-Ogooué (Centre), l’atelier de renforcement des capacités des acteurs de prévention et de lutte contre la traite des humains, en vue d’établir une structure de coordination nationale.
L’atelier de formation sur la traite, qui se tient en terre migovéenne du 11 au 14 juillet prochain, est une volonté des plus hautes autorités. Le président de la République, Ali Bongo Ondimba a, dans sa vision, le principe du respect des droits de l’homme et de toutes les procédures tendant à protéger toutes les personnes vivant au Gabon.
Le Gabon est signataire de la convention de protection de personne contre la traite des personnes, d’où la tenue de cet atelier, qui réunit 4 organes des Nations Unies que sont OIM, UNICEF, ONUDC et HCR, dans l’optique de développer le programme conjoint sur la migration, la sécurité humaine.
«Le but c’est que le Gabon veut passer à une stratégie de lutte contre la traite. Pour cela, il est important que les acteurs gouvernementaux ou les ministères sectoriels, qui doivent interagir avec les consultants nationaux et internationaux, soient aguerri en ayant des rudiments nécessaires pour pouvoir contribuer, de façon efficace, au développement de cette stratégie et plus tard élaborer le plan national de la traite. C’est la raison pour laquelle, nous sommes réunis pour faire asseoir les bases de tous ces acteurs, qui sont regroupés autour du comité de pilotage sur la migration« , a indiqué Josiane Martins épse Elingui, officier des projets et chef de bureau par intérim de l’OIM.
«Cet atelier cadre avec les engagements internationaux du Gabon. Nous nous retrouvons ici en retraite, entre acteurs nationaux et internationaux, pour avoir tous les mécanismes opérationnels de lutte contre la traite des personnes. Nous voulons éradiquer ce phénomène. C’est pourquoi, l’OIM, qui est un organisme affilié aux actions du Gabon, soutien cette activité. Nous allons sortir d’ici avec des recommandations fortes, pour qu’une structure de coordination nationale soit mise en place. Les structures existantes ne protègent que les enfants contre la traite des personnes. Or, il est question de protéger les adultes et les enfants sur ce phénomène déshumanisant« , a renchéri Ondo Nguéma, directeur des droits de l’homme au ministère de la Justice.
Pour rappel, cet atelier de renforcement des capacités des acteurs de prévention et de lutte contre la traite les humains, se tient grâce à la collaboration du ministère de l’Europe et des affaires étrangères de France et le fonds d’affectation spécial des Nations unies pour la sécurité humaine.