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Gouvernance / Les réformes structurelles opérées dans le secteur de la décentralisation vont mettre fin aux souffrances des maires selon Pierre Kokou Awadji


  24 Septembre      36        Politique (25356),

 

Porto-Novo, 24 Sept. 2021 (ABP) – L’ancien maire de la commune de Lokossa, Pierre K. Awadji a, dans une interview accordée vendredi à l’ABP, déclaré que, les réformes structurelles opérées dans le secteur de la décentralisation et exposées aux maires des communes du Bénin, sont les bienvenues et viendront mettre termes aux souffrances qu’endurent les élus communaux depuis la première mandature de la décentralisation.
Pour l’ancien locataire de la mairie de Lokossa, ces réformes sont les bienvenues parce que, souligne-t-il, « depuis 2003 on souffrait de ça pour avoir été premier adjoint au maire à la première mandature de la décentralisation dans la ville de l’espérance ». A en croire Pierre K. Awadji, ces réformes audacieuses prises dans le secteur de la décentralisation, vont changer beaucoup de choses puisque, clarifie-t-il, « en matière de gestion au niveau des communes, c’est l’argent, le nerf de la guerre qui oppose souvent les conseillers communaux aux élus ». Selon l’ex maire, pour mieux exprimer leur mécontentement, la majorité des conseillers décident de rejeter le budget puisque, précise-t-il, « ils se disent c’est l’affaire du maire, c’est lui seul qui bouffe et s’accapare de tout ». Grâce à ces réformes structurelles a poursuivi l’ancien maire, « l’autorité communale est déchargée et elle sera désormais là pour s’occuper des affaires de développement ». Quant au secrétaire exécutif, a indiqué l’homme politique, « il est là pour veiller aux grains puisque n’étant pas un élu mais plutôt nommé ». « Il est libre de faire ce qui se doit » a-t-il renchéri.
Les politiques, après plus de deux décennies de mise en œuvre de la décentralisation, dira Pierre K. Awadji, « n’ont pas échoué », puisque fait-il observer, « c’est en évoluant qu’on s’aperçoit qu’on peut mieux faire et cet apport du gouvernement est venu pour mieux éclairer et améliorer davantage le fonctionnement au niveau des politiques ». Pour lui, l’éternelle question de niveau d’études et de management de nos élus communaux trouve à travers les réformes structurelles opérées un début de solution parce que, indique-t-il, « en matière d’administration communale, il faut des cadres pour pouvoir faire face aux problèmes ».
La qualité des ressources humaines dans l’administration communale étant aussi concernée par les réformes, Pierre Awadji, a déclaré qu’il s’agit là d’un point fort pour assurer une mise en œuvre correcte des actions de développement de la commune. « Sans cadre ça ne peut pas aller, puisque ce sont eux qui aident le maire à tort ou à raison », a-t-il martelé. Les nouvelles réformes imposant que le secrétaire exécutif ait le niveau BAC+5, Pierre K. Awadji a précisé qu’avec ce relèvement de niveau au poste de secrétariat exécutif, les communes seront bien gérées parce que, « il est question de choisir l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour que le travail aille au mieux ». Parlant des arrondissements où le secrétaire aura désormais le niveau BAC+3, l’ancien maire a fait savoir qu’il aidera d’emblée le chef d’arrondissement qui, pense-t-il, « sans même le CEP mais estimé par la population a réussi à se faire élire conseiller communal dans sa localité puis choisir CA », à bien gérer et le clientélisme disparaîtra des administrations communales.
Vu que les réformes sont encore fraîches, l’ancien maire de Lokossa a estimé que certains maires seront mécontents mais avec le temps, souligne-t-il, « ils donneront raison au président de la République parce que l’objectif de la décentralisation, c’est de faire en sorte que le développement commence réellement par la base et les gens seront surpris de voir que les communes ont pris encore un autre élan de développement ».

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