Porto-Novo, 9 Sept. 2021 (ABP) – Le préfet du département de l’Ouémé, Docteur Marie Akpotrossou, à la tête d’une délégation départementale, a effectué ce mercredi, une descente sur le site du marché à bétail de Tohouè dans la commune de Sèmè-Kpodji où se sont installés des vendeurs de moutons sommés depuis des mois de rejoindre le marché à bétail de Zê.
Il s’agit pour l’autorité préfectorale de mettre à nouveau en garde, malgré les différentes sensibilisations, les récidivistes qui continuent de vendre des moutons sur le site de Tohouè et qui, jusque-là n’ont pas rejoint le marché à bétail de Zê comme en a décidé le gouvernement.
« Vous continuez de vendre des moutons ici. On ne peut pas vendre de chewing-gum ici. Ici-là, pas de marché », a lancé le préfet Marie Akpotrossou aux occupants des lieux qui ont transformé le site de Tohouè en un marché à bétail, dans la commune de Sèmè-Kpodji.
« Si tu es quelqu’un qui respecte même la parole de Dieu, celui que Dieu a mis là comme chef, quand il parle, il faut écouter. Il faut écouter et le respecter, parce que si Dieu n’a pas accepté, les hommes ne vont pas le choisir Président », a expliqué l’autorité préfectorale les moralisant.
« On ne fait pas de la rébellion avec l’Etat. Ça ne se fait pas », leur a-t-elle notifié à cet effet.
Rappelant les actions menées par la police en vue du déguerpissement des occupants du site où des bêtes ont été saisies, le préfet a mis en garde les récidivistes. « Cette fois-ci, ce n’est plus des bêtes on va prendre. C’est les individus on va prendre. C’est les personnes même on va prendre. C’est les vendeurs on va prendre et là, ils iront en prison », a-t-elle averti par ailleurs.
« Ici pas de marché. On ne veut plus rien voir ici », a poursuivi le préfet tout en soulignant qu’elle n’est pas du tout contente de ceux qui continuent de vendre des moutons sur le site de Tohouè.
« Quand l’Etat parle, il faut respecter. Si tu respectes bien, tu peux avoir la possibilité de te rapprocher de l’Etat pour faire des doléances. Mais faire la rébellion ce n’est pas bon », a fait remarquer l’autorité.
Pour leur part, le président des vendeurs de moutons sur le site de Tohouè, Arouna Moumouni et la représentante des femmes, Djèmilath Idohou, ont rassuré l’autorité préfectorale de leur disponibilité à libérer incessamment le site et ont plaidé également pour qu’un autre domaine leur soit accordé dans la commune de Sèmè-Kpodji.