Conakry, 17 juin (AGP) – Le secrétaire permanant du cadre de dialogue politique et social, Fodé Bangoura, a au compte de la première journée de dialogue politique et social, rencontré mercredi, 16 juin 2021, à Conakry, les responsables de sécurité notamment, la gendarmerie et la police, les syndicats des transporteurs de Guinée.
L’objectif est de trouver des solutions aux tracasseries que les transporteurs routiers subissent sur les routes inter-urbaines, mais aussi sur la question des barrages non réglementaires installés par endroits et également sur les dispositions déjà prises par les responsables de sécurité pour freiner ce phénomène.
Après la rencontre, Fodé Bangoura, a fait savoir aux Hommes de médias que depuis le 21 janvier, le Chef de l’Etat Prof Alpha Condé, a pris un décret 031 instaurant le cadre permanant de dialogue.
« Courant le mois de mai, j’ai été désigné par le président de la République pour diriger ce dialogue en s’appuyant sur ma compétence et non sur ma profession et sur ma vie politique. On va dialoguer sur tout ce qui concerne la vie nationale, la société guinéenne sera discutée dans ce cadre permanant, puisque nos problèmes sont permanents. »
Ensuite, il a fait comprendre « qu’aujourd’hui, le secteur des transports routiers a eu la chance de lancer ce cadre permanant, malgré que je ne suis pas d’abord installé dans mes fonctions comme il le faut. Mais on a pu se retrouver autour de la table avec les acteurs qui interviennent dans le réseau du transport terrestre notamment, les ministères des travaux publics, des transports, la gendarmerie, la police et l’armée. Certains problèmes que rencontrent les citoyens dans ce secteur ont déjà été résolus et d’autres méritent réflexion pour être réglementés.
Parce que souligne-t-il, ce qui doit être réglementé, doit être réglementé par des textes ou par des lois ou par autre règlementation pour l’intérêt de tous les Guinéens. Parce que précise M. Bangoura, nous sommes tous usagers des routes et nous sommes tous intéressés par le transport.
Il a pour finir promis que le dialogue sera inclusif et thématique.
« Chaque fois qu’il y aura un secteur touché, on prendra les concernés de ce secteur, ceux qui doivent réglementer seront également présents, pour qu’ensemble on trouve des solutions. C’est pourquoi nous n’avons pas voulu d’intermédiaire, nous tenons à ce que les acteurs eux-mêmes viennent nous expliquer leurs problèmes, pour que ceux qui doivent résoudre ces problèmes prennent aussi part au dialogue sans qu’on ne les rapporte », a-t-il expliqué.