Conakry, 18 sept (AGP) – Le Collectif pour la Transition en Guinée (CTG), a animé un point de presse, dans la soirée du vendredi 17 septembre 2021 à Conakry, au cours duquel il a évoqué les enjeux relatifs aux évènements survenus le 05 septembre 2021 en République de Guinée.
A l’entame de ses propos, le Président du CTG Ibrahima Sorel Kéïta, a rappelé que ce dimanche 05 septembre 2021 est une date histoire parce que, selon lui cette date-là a permis effectivement aux guinéens de trouver leur liberté. Cette liberté il faut la consolider, il faut qu’elle soit traduite aussi par le mieux vivre ensemble, par aussi le bien-être et aussi l’instauration d’un État de droit.
Poursuivant, M. Sorel Kéïta a indiqué qu’au CTG, le souhait, la volonté, le combat et l’engagement, c’était évidemment l’instauration d’une transition pacifique, inclusive, transparente qui permettra au peuple de Guinée tout entier de participer à son destin.
» Le destin du peuple doit être mis en place, doit être prévu, doit être organisé par le peuple lui-même. C’est ça la démocratie, rendre la souveraineté au peuple. Nous avons même été très touchés par les premières déclarations, nous avons dit souvent sur les médias notamment les vôtre et voir même internationaux que pour nous le CTG, les premiers actes étaient salutaires et aussi encourageants. Mais avant ces actes-là il y a eu des déclarations qui ont été prises et ces déclarations d’intention-là, elles nous ont fait plaisir parce que, c’était des déclarations d’ouverture, c’était des déclarations de rassemblement et des déclarations qui appelaient à l’apaisement et à la réconciliation nationale », précise-t-il.
Plus loin, M. Ibrahima Sorel, a déclaré que ce pays a été déchiré par la politique voir même par les politiciens. Donc, il est urgentissime que ce pays se réconcilie avec lui-même.
« C’est d’ailleurs pour nous une des premières missions de la transition, réconcilier le guinéen avec lui-même. Nous sommes des frères et des sœurs, nous sommes un peuple uni et ce peuple-là lorsqu’il restera uni, rien ne pourra l’ébranler parce que c’est un grand peuple », renchérit-il.
Pour clore, le conférencier a souligné qu’il faudrait qu’en général l’élite soit à la hauteur des enjeux, qu’il soit à la hauteur des défis qui lui seront lancés, qu’il soit exemplaire et qu’il se sente concerné par les réalités du pays. Que l’élite sache que son rôle ce n’est pas de se servir mais plutôt c’est de servir l’intérêt général et servir le peuple.