Conakry, 1er oct. (AGP)- Par rapport au type de gouvernement qu’il faut actuellement à la Guinée pour une transition réussie, le président de l’UDRG, Bah Oury a affirmé, jeudi, 30 septembre 2021, à l’occasion d’une interview qu’il a bien voulu accorder à notre rédaction que le gouvernement de la transition doit être un choix basé sur la compétence.
A l’entame de ses propos, le président de de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée(UDRG), Bah Oury a indiqué qu’il faut d’abord tirer les leçons du passé et ne pas répéter les erreurs qui ont été commises durant la transition de 2009-2010.
Selon lui, le 1er gouvernement de la transition était un gouvernement dirigé par Lansana Komara avec à sa tête le capitaine Moussa Dadis Camara et le second gouvernement était issu des forces vives dirigé par le 1er ministre Jean Marie Doré et à la tête de la transition général Sékouba Konaté.
Dans le gouvernement dirigé par Jean Marie Doré, selon lui, il y a eu des partis politiques qui ont envoyé des représentants et de ce fait le gouvernement était devenu le champ clos de rivalité, de suspicion et de conflit qui ont empêché une bonne coordination des activités gouvernementales pour servir uniquement les besoins de la transition.
« Il faut tirer les leçons de la précédente transition et éviter que dans le contexte 2021, que le gouvernement de la transition à mon avis ne soit pas composé de représentants officiels des partis politiques », explique le président avant d’ajouter que ça devrait être qu’un choix sur la base des compétences avérées.
Il a également dit que ce choix doit être sur la base de l’intégrité, d’un examen assidu du profil, de rechercher des hommes et des femmes de par leur profil individuel et leur compétence ; sélectionner et interviewer pour être une équipe qui va remplir une mission essentielle ; c’est-à-dire mener à bien la transition politique avec différents chantiers.
« Le 1er ministre chef du gouvernement, qui doit piloter la transition devrait être une personne capable d’assumer cet engagement avec rigueur, avec force et avec clarté, et qui peut également avoir une bonne connaissance des réalités socio-politiques de la Guinée pour être en mesure de coordonner l’activité gouvernementale, d’éviter de tomber dans les pièges qui ne vont pas manquer et d’agir uniquement dans le sens strict respect de l’intérêt du pays, de l’intérêt de la réussite de la transition », conseille Bah Oury avant de conclure que si on va dans ce sens il espère qu’on va minimiser les erreurs qui ont été commises lors des précédentes transitions que la Guinée a connues.