Kankan, 14 mai. (AGP)- Les acteurs de la coordination régionale de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée (UNOG) étaient autour de la table lundi, 13 mai 2024 pour discuter des mesures adéquates pouvant permettre d’assurer la sécurité des orpailleurs et de leurs biens.
C’est la salle de réunion de la chambre préfectorale du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises de Kankan qui a servi de cadre à cette rencontre qui a connu la présence des présidents des orpailleurs des cinq préfectures de la région de Kankan et ceux de Faranah et de Dinguiraye.
Ils ont tout d’abord demandé au bureau national de faire le maximum d’efforts auprès des autorités du pays pour obtenir une assistance sécuritaire pour leurs magasins, de mener une campagne de sensibilisation sur les sites d’orpaillage pour la restauration des sites touchés, de mettre en place un mécanisme de paiement des impôts des orpailleurs au niveau de la région et de trouver rapidement des solutions pour remédier aux dérapages qui affectent les achats de lingots d’or à l’intérieur du pays.
Après la prise de parole à tour de rôle exprimant les inquiétudes des uns et des autres, des recommandations ont été formulées et qui vont être consignées dans des rapports pour être transmis aux autorités à tous les niveaux.
« Comme vous pouvez le constater, nous nous sommes réunis aujourd’hui pour des objectifs bien précis. D’abord, la restauration des mines d’or et la stabilisation du prix de l’or. Aujourd’hui, nous avons également discuté du fonctionnement du travail d’orpaillage en Haute-Guinée. Nous avons aussi abordé la question de l’insécurité, car le banditisme dans la région est devenu alarmant. Nous demandons aux autorités de veiller sur la sécurité des orpailleurs et de leurs biens. Nous avons pris des notes et nous allons déjà rédiger un rapport pour les remonter », a souligné Seydou Camara, coordinateur régional des orpailleurs de la haute Guinée.
Le président des orpailleurs de Siguiri, El hadj MamadiMagassouba, mesure l’importance de cet échange.
« Nous avons été appelés par notre coordinateur régional pour venir discuter des problèmes auxquels nous sommes confrontés. Nous rencontrons de nombreux problèmes à Siguiri, mais ce qui nous préoccupe actuellement, c’est l’insécurité et l’instabilité des prix. Nous avons exposé nos préoccupations au coordinateur régional et des propositions de solutions ont été faites ensemble. Nous espérons trouver une issue favorable », a-t-il souligné.