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HORTICULTURE : VERS UN PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ POUR LA MISE EN PLACE D’INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE


  13 Décembre      61        Agriculture (4121),

 

Diamniadio, 13 déc (APS) – La Direction de l’horticulture a initié lundi une rencontre de concertation avec des acteurs du secteur privé pour arriver à un partenariat public-privé à travers la mise en place d’un consortium pour régler à travers des investissements conséquents, le manque d’infrastructures de stockage et conservation au Sénégal.

« Il faut des infrastructures structurantes de grande capacité à l’échelle de l’envergure avec laquelle cette problématique se pose dans les Niayes. D’où la nécessité d’un tir groupé de privés soutenus par l’Etat pour mettre en place un consortium », a expliqué le Directeur de l’horticulture, Macoumba Diouf lors d’un atelier à l’auditorium Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio.

Dans cette perspective, a ajouté M ; Diouf, l’Etat compte encourager les privés à mettre en place ce consortium qui va investir dans la construction d’entrepôts avec un comité qui va suivre les activités supervisées par les ministères de l’Agriculture et du Commerce comme facilitateurs.

« Des montages financiers dédiés existent on veut les encourager pour qu’ils accèdent à des financements, mais également peut faciliter à travers des garanties pour qu’ils se mettent ensemble pour arriver à réaliser des projets d’infrastructures de stockage d’envergure qui collent avec les besoins actuels », a dit Macoumba Diouf.

Selon lui, cela permettra à l’Etat de « donner corps à certains de ces projets phares dont le marché à thème pour vendre avant de produire sur les filières clés et le système de récépissé d’entrepôt avec un organe dédié ».

En effet, a relevé Dr Diouf, « pour les fruits et légumes de grande consommation au plan numérique, on est autosuffisant puisque pour nombre de ces filières, on est en train de produire beaucoup plus que les besoins, mais cette autosuffisance n’est pas effective ou n’est pas une réalité de terrain ».

« Il y a un problème alors qu’avant on était dépendant parce qu’on avait un déficit pour approvisionner le marché national là on a un excédent mais malgré cela on vit quelques difficultés puisque pendant deux à trois mois on importe de l’oignon et de la pomme de terre alors que ce n’était pas normal », a-t-il souligné.

D’où « la pertinence et l’urgence des infrastructures de stockage puisque le secteur privé a tardé à s’engager alors que ce sont des infrastructures marchandes ».

Pour le Directeur de l’horticulture, c’est au secteur privé d’investir dans des chambres froides, dans de gros magasins, de garder la récolte horticole et leur demander de payer parce que les producteurs vendront au bon moment et au meilleur prix.

Le Directeur de l’exploitation de l’Agence de régulation des marchés, Babacar Sembène, a souligné que la problématique de la conservation des produits horticoles se pose plus particulièrement dans la zone des Niayes où il y a des niveaux de production importants sur pratiquement beaucoup de filières notamment l’oignon la pomme de terre, le choux, la carotte.

Les infrastructures de stockage vont permettre de sécuriser les revenus des producteurs mais également de différer la commercialisation.

Venu présider la rencontre, le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Pape Malick Ndao, a relevé que les problèmes liés au déficit d’infrastructures de stockage et de conservation de produits horticoles constituent une limite pour une mise en marché étalée dans presque l’ensemble des zones de production.

Il y a également, a-t-il ajouté, le manque à gagner de 25 à 35% de pertes post-récolte pour les fruits et légumes au Sénégal.

C’est pourquoi, il s’est félicité de cette concertation avec tous les acteurs pour adresser la problématique de la réalisation et de la gestion des infrastructures de stockage et de conservation et des mécanismes de financement assortis avec l’appui de l’Etat.

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