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Immaculée conception : la pastorale sociale en plus de l’éducation


  13 Janvier      50        Education (1288), Religion (1310),

 

Dakar, 13 jan (APS) – La congrégation de l’Immaculée conception de Castres travaille dans la pastorale sociale pour promouvoir la formation et l’autonomisation des femmes en plus de sa mission première qui est l’évangélisation et l’éducation, a fait savoir sa Supérieure provinciale, Sœur Marie-Rose Dione.

‘’Au-delà de l’aspect éducatif et la santé, nous faisons de la pastorale sociale en favorisant la formation des filles par l’alphabétisation, l’éducation, l’hygiène, la propreté’’, a-t-elle déclaré.

S’exprimant dans un entretien avec l’APS, à l’occasion de la célébration des 175 ans de présence de la Congrégation au Sénégal, elle a souligné que les religieuses contribuent à la promotion féminine par la sensibilisation sur l’hygiène et l’accompagnement par des activités génératrices de revenu et les  microcrédits.

‘’Nous travaillons beaucoup avec les jeunes filles dans nos centres de formation professionnelle et les femmes que nous aidons à se prendre en charge par l’autosuffisance financière et alimentaire’’, a t-elle expliqué.

Partant de là, elle a estimé que les sœurs ‘’luttent contre l’exode rural avec ses conséquences si nuisibles pour la famille et la société tout entière ».

Les femmes plus autonomes

Grâce à leurs interventions, elles ont aidé des femmes à construire leurs maisons, à envoyer leurs enfants à l’école ‘’sans presque plus rien attendre de leur mari », a t-elle dit.

‘’Elles peuvent maintenant se prendre en charge financièrement et nous, cela nous tient tellement à cœur de développer ces genres d’activités dans nos zones d’intervention, notamment à Mbour, Ndiaganiao, Fatick, Nioro, etc.’’, s’est t-elle félicitée.

Selon la mère supérieure, le Prix du chef de l’Etat qu’elles ont remporté il y a quelques années, est ‘’la preuve » de leur travail et de leur intervention auprès de ces femmes.

‘’Nous avions mis en places des installations pour des vaches laitières à Ranérou, au nord pays, où nous avons appris aux femmes comment utiliser le lait, grâce à la fabrication des fromages’’, a t-elle expliqué.

Les femmes, a t-elle souligné, ont appris comment transformer le lait en fromage et en galettes.

Selon sœur Marie-Rose, la première partie de ce programme dénommé ‘’Boudi kossam’’ (fromage en Peul) et mis en place entre 2009 et 2018, a permis d’apprendre aux femmes à transformer le lait.

L’objectif, selon la religieuse, ‘’est de laisser les choses en standby pour voir si les femmes sont en mesure de continuer l’œuvre sans » les soeurs.

Elle a précisé que des femmes de Tambacounda,  à l’est du pays, ont  effectué un voyage avec elles, en France, pour pouvoir visiter des fermes et acquérir des connaissances grâce à l’assistance de partenaires financiers américains.

Mise en place de microcrédits

Pour subventionner les femmes, une sorte de fonds de microcrédit a été mis en place grâce à l’appui des partenaires en vue de les aider à augmenter leur capital.

‘’Nous avons commencé avec un capital de 15 millions et aujourd’hui, on est à plus de 300 millions de francs Cfa de fonds’’, a indiqué la mère supérieure.

Au bout de six mois, a t-elle ajouté, les femmes viennent rembourser le prêt tout en épargnant une partie, ce qui leur permet de financer d’autres femmes dans d’autres villages.

Ce geste posé par les femmes a permis de créer une solidarité entre elles, a fait savoir la Mère supérieure.

Selon elle, ‘’le programme de microcrédit a été mis en place depuis une vingtaine d’année ». Elle indique que ‘’145 groupements de femmes repartis dans les zones d’intervention sont concernées ». »

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