Abidjan, 08/06/2023 (MAP)- Plus de 200 personnes ont participé à l’activité de nettoyage de 1 km de plage, coorganisée par la Banque africaine de développement (BAD), le ministère de l’Environnement de Côte d’Ivoire, le Système des Nations unies en Côte d’Ivoire, l’ambassade des Pays Bas et la Commune de Grand-Bassam, et la structure «KFO».
La mobilisation de haut niveau pour la propreté de la plage de Grand-Bassam, site du patrimoine mondial de l’UNESCO à 30 km d’Abidjan, entrait dans la célébration de la Journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin sous le thème «Solutions à la pollution plastique», explique un communiqué de la BAD.
Le fléau de la pollution plastique est une menace visible ayant d’importants impacts négatifs sur chaque communauté, note la même source, ajoutant que les plastiques constituent la partie la plus importante, la plus nocive et la plus persistante des déchets et représentent au moins 85pc de tous les déchets marins.
En Côte d’Ivoire, on estime à 400.000 tonnes les déchets plastiques produits chaque année dont moins de 10pc sont recyclés.
La résolution efficace de ces problèmes requiert des réflexions plus approfondies pour trouver des solutions à la pollution plastique ainsi qu’à travers des initiatives multiples.
Kouassi Kouamé, chef de Cabinet du ministère de l’Environnement et Développement durable en Côte d’Ivoire a déclaré qu’à l’instar des autres pays du monde, la Côte d’Ivoire s’est résolument engagée à combattre la pollution plastique à travers des initiatives multiples.
Au niveau international la Côte d’Ivoire est membre du Partenariat sur les déchets plastiques dans le cadre de la Convention de Bâle depuis 2019, a-t-il rappelé, faisant remarquer que ce partenariat a pour objectif de promouvoir la gestion écologiquement rationnelle des déchets plastiques dans le monde à travers des projets structurants.
De son côté, Anthony Nyong, directeur du Département changement climatique et croissance verte de la Banque africaine de développement a souligné que l’activité de nettoyage des plages est la vitrine d’une solution globale face à un problème mondial.
«La Banque africaine de développement, est heureuse de faire partie de ce que le gouvernement de Côte d’Ivoire entreprend alors que nous sommes engagés dans un programme d’économie circulaire pour que les ressources soient réduites, réutilisées et recyclées. Cette approche est intégrée dans notre stratégie sur le changement climatique, car nous savons qu’environ 3 pc des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent des pollutions plastiques», a poursuivi M. Nyong.
Le représentant du Programme des Nations unies pour l’environnement en Côte d’Ivoire, Mohamed Atani a appelé, quant à lui, à l’action : «c’est un problème qui affecte les ressources naturelles et la santé de notre planète ainsi que celles de nos populations et nos économies. Par conséquent tout le monde est concerné. Le moment est à l’action, et on a besoin de l’engagement de tout le monde : gouvernement, secteur privé, association, communes, enfants, écoles,…».