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Journée mondiale des toilettes : la communauté de Zongo informée des dangers de l’impact de la crise de l’assainissement sur les eaux souterraines


  22 Novembre      33        Environnement/Eaux/Forêts (6465),

 

Kpalimé, 22 nov. (ATOP) – La communauté de Zongo Dar-Es-Salam dans la banlieue-est de la ville de Kpalimé a été informée le lundi 21 novembre à l’Institut Dar-Es-Salam dans le quartier Zongo, sur des dangers de l’impact de la crise de l’assainissement sur les eaux souterraines à l’occasion de la journée mondiale des toilettes.

Cette journée, observée depuis 2013, est célébrée chaque 19 novembre.  Elle informe que dans le monde, 3,6 milliards de personnes vivent encore dans des mauvaises situations d’assainissement, qui dégradent leur santé et polluent leur environnement. Elle rappelle aussi qu’il faut résoudre cette crise pour atteindre l’objectif du développement durable N°6, qui est l’assainissement et eau potable pour tous d’ici 2030.

Cette célébration est initiée par la mairie de Kloto 1 en collaboration avec l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) Kpalimé ainsi que le Programme Ecologie et Conscience (PEC) à travers son service assainissement. Elle vise à éveiller la conscience des participants (jeunes et adultes) sur les problèmes réels et besoins liés à l’assainissement. Au cours de la sensibilisation, des photos portant sur les inconvénients et effets néfastes d’un mauvais assainissement sur la santé de l’homme et son environnement ont été exposées. Cela a permis aux participants de prendre conscience de l’importance du sujet.

Une communication sur le thème de la journée, présentée par l’Assistant d’hygiène au Centre Médico-Social de Kpogandji, Koto Komlan a permis aux participants de mettre un accent sur la corrélation qui existe entre les eaux souterraines et l’assainissement. Il leur a demandé de créer un cadre d’échanges entre acteurs et élèves du club environnemental de l’Institut Dar-Es-Salam. L’assistant d’hygiène dit constaté que, la plupart des ménages s’approvisionnent en eaux souterraines à travers des puits et forages qui, souvent de très faibles profondeurs sont contaminés par les ordures et eaux usées de douches. Ces eaux, d’après lui, souvent polluées entraînent des maladies et une mortalité élevée des enfants de moins de 5 ans. Comme approche de solution, M. Koto a invité le public à se référer aux services techniques pour que chaque ménage dispose de latrines adéquates et des puisards et à s’abonner aux structures de collecte des ordures au niveau de la mairie pour que la contamination fécale des eaux souterraines soit réduite au maximum.

Le secrétaire général de la commune Kloto 1, Dr. DogoTchala a souligné que cette année, la journée mondiale des toilettes met en lumière l’impact de la crise de l’assainissement sur les eaux souterraines. Il a indiqué que lorsque les systèmes d’assainissement sont inadaptés, les déchets humains se rependent dans les rivières, marigot et lagunes, polluant les ressources en eaux qui se trouvent à de moindres profondeurs. Dr. Tchala a rappelé que ce problème semble être invisible, méconnu et touche en premier, les communautés les plus pauvres, les marginalisées et les plus défavorisées.

Le responsable de l’Institut Dar-Es-Salam, Tchabodi Ali Biva s’est réjoui de la tenue de cette rencontre dans leur communauté. Il a souligné qu’ils ont effectivement besoin de cette sensibilisation, précisant que, c’est l’occasion de dire aux membres de sa communauté que s’ils veulent vivre en bonne santé, ils doivent respecter les recommandations de l’assistant d’hygiène.

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