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Journée nationale de Femme: Total marketing honore ses femmes


  28 Avril      102        LeaderShip Feminin (448),

 

Libreville, 27 Avril (AGP) – Les femmes de l’entreprise Total marketing Gabon (TMG) à Libreville ont célébré en différé, le samedi 27 avril, la Journée nationale de la femme commémorée chaque 17 avril au Gabon, date marquant l’entrée de la première femme dans le gouvernement gabonais.

Sous le thème «les violences familiales et professionnelles : quel impact sur les femmes ?», la conférencière Honorine Nzet Bitéghé, Magistrat hors hiérarchie et ancien ministre de la Famille et des Affaires sociales, a édifié les femmes de ladite entreprise, en présence de son directeur général, Edouard Bourdin.

La conférencière a présenté les chiffres alarmant des violences faites aux femmes au Gabon. Selon Mme Nzet Bitéghé, la dernière enquête nationale sur les violences basées sur le genre montre que 69% de femmes subissent des violences physiques ; 69.1% des violences psychologiques et 89.8% des violences économiques. Des chiffres qui montrent à quel point la gente féminine a des efforts à fournir afin de faire respecter ses droits.

Revenant sur la thématique du jour, l’ancien ministre a défini les violences familiales ou conjugales comme étant celles qui s’exercent dans la famille avec un accent sur les couples. Ces violences se manifestent par l’inceste, les coups, blessures, injures, querelles, le manque de communication, viol et intrusion de beaux parents dans le couple, pour ne citer que celles-là.

Pour les violences professionnelles, ce sont celles qui s’exercent au travail et qui influencent négativement les employés, notamment les femmes. Il s’agit, entre autres, de harcèlement en milieu professionnel et des discriminations en raison de sexe.

Toutes ces violences ont des impacts uniquement négatifs sur la vie de la femme, précisément sur sa santé tant physique, morale, reproductive que professionnelle. Selon Mme Nzet Bitéghé, celles subissant déjà les cas de violences conjugales, dans les milieux professionnels, sont généralement aigries et leur rendement en pâtit.

D’après la conférencière, malgré les multiples communications sur les violences faites aux femmes, triste est de constater que beaucoup d’entre elles ont du mal à dénoncer, soit par peur de voir leur conjoint puni par le Code pénal ou de perdre leur emploi.

«La violence est dévastatrice sur toutes ses formes. Elle est meurtrière. (…) Il est donc important que les femmes qui en sont les principales victimes se lèvent à tous les niveaux pour la refuser. Il faut que les hommes y intègrent et le prennent au sérieux. Cela doit commencer par la base lorsque nous éduquons nos enfants. Cette sensibilisation à la non-violence doit continuer à l’école et dans tous les regroupements», a-t-elle indiqué avant d’inviter aussi l’Etat et les employeurs à considérer la femme comme un acteur de développement et non un sujet de droit.

Le Directeur générale de TMG, qui s’est étonné du taux de violences encore enregistrées de nos jours, a invité ses collaborateurs à dénoncer tout type de violence constatée au sein de l’entreprise.

Les femmes de TMG de Libreville ont également invité les femmes, dans un poème rédigé pour l’occasion, à avoir le courage de dénoncer tous types de violences car la femme est «mère de l’humanité» comme l’indique l’un des vers dudit poème.

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