Nairobi, 22/07/2023 (MAP) – Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé avoir approuvé le décaissement de nouveaux financements au Kenya d’un montant cumulé de 966,8 millions de dollars.
L’institution monétaire internationale a, ainsi, approuvé le déboursement de 415,4 millions de dollars dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEC) ayant pour objectif de relancer l’économie et d’accroître les réserves de devises étrangères du Kenya.
Le Fonds a aussi approuvé un montant de 551,4 millions de dollars dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), en vue de soutenir les efforts du pays pour renforcer sa résilience au changement climatique.
« Le programme soutenu par la FRD devrait davantage intégrer des considérations liées au climat dans les cadres et politiques macroéconomiques, en adoptant des réformes sur une gestion verte des finances publiques et une gestion des investissements publics qui ne contribue pas aux changements climatiques, introduire une taxe carbone, améliorer l’efficacité des cadres existants au Kenya pour mobiliser le financement de la lutte contre les changements climatiques, et renforcer les mécanismes de réduction des risques et de gestion des catastrophes », a expliqué le FMI dans un communiqué publié en début de semaine.
L’économie kényane a été résiliente malgré la pire sécheresse connue par le pays depuis de nombreuses décennies et un environnement extérieur difficile, a souligné la directrice générale adjointe du FMI, Antoinette Sayeh, indiquant que les mécanismes FEC et MEC continuent de soutenir les efforts des autorités pour répondre aux défis émergents afin de maintenir la stabilité macroéconomique et la confiance des marchés, de promouvoir la croissance et de faire progresser les réformes en cours.
Les principales priorités politiques du programme incluent la réduction de la vulnérabilité liée à la dette par des efforts de consolidation fiscale sur plusieurs années, et ce, grâce à la hausse des recettes fiscales, la rationalisation des dépenses et la protection des dépenses sociales et de développement prioritaires.