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KOLDA : DES PRODUCTEURS DE LA VALLÉE DE L’ANAMBÉ RÉCLAMENT DU MATÉRIEL POUR LA RÉCOLTE


  23 Septembre      182        Agriculture (4138),

 

Anambé (Kolda), 23 sept (APS) – Des producteurs de la vallée de l’Anambé, dans la région de Kolda (sud), réclament plus de matériel pour pouvoir récolter leur production à temps et en préserver la qualité.

Les producteurs de la zone espèrent ainsi rester compétitifs auprès des consommateurs, selon Yéro Baldé, trésorier d’un regroupement de plus de 300 producteurs de la vallée de l’Anambé.

« Si les producteurs récoltaient à temps, ils allaient avoir de bons rendements et pouvoir vendre un riz paddy de qualité. Cependant, faute de matériel de récolte, combiné à la forte demande en période de récolte, nous récoltons avec beaucoup de retard et le riz perd son poids réel, sa qualité et sa valeur sur le marché », a expliqué Yéro Baldé.

Il s’entretenait avec l’APS en marge d’une visite guidée des périmètres rizicoles de cette zone de culture à grande échelle du riz située entre les départements de Kolda et Vélingara.

« Nous avons des partenaires qui nous achetaient le riz paddy, mais avec cette situation de récolte tardive, notre riz perd du poids et de la qualité. Ces partenaires ne sont plus chauds pour nous acheter notre production », a-t-il déploré.

Il signale que le regroupement de producteurs dont il est membre a emblavé cet hivernage 900 hectares contre 500 hectares lors de la contre-saison passée.

Les producteurs concernés tablent sur des rendements de l’ordre de quatre tonnes à l’hectare cette année si l’hivernage arrive à terme.

En plus du manque de matériel de récolte, les producteurs de cette vallée déplorent l’absence de marché pour écouler leurs productions, sans compter les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour l’accès au crédit agricole.

« Nous sollicitons aussi de l’herbicide efficace car nos herbes résistent aux produits que nos injectons dans nos champs. Il faut aussi revoir le réseau d’irrigation et de drainage des eaux. La station de pompage est très éloignée des parcelles. L’écoulement de l’eau prend du temps et c’est coûteux », a ajouté Yéro Baldé, avant de souligner la nécessité de réhabiliter cette partie de la vallée.

Abdoulaye Baldé, un producteur membre d’un regroupement comptant près de 300 riziculteurs, déplore lui aussi les retards de production et l’absence d’un marché viable.

Il exploite deux hectares et s’attend tout de même à des rendements appréciables si tout se poursuit correctement.

« Si l’hivernage arrive à terme, et s’il y a moins d’oiseaux, je peux récolter environ 16 tonnes à raison de huit tonnes à l’hectare. Nous vendons ici le kilogramme de riz à 300 francs CFA. En principe, je me retrouverai avec au moins cinq millions de francs CFA après la vente », dit ce producteur qui exploite la même superficie pour la contre-saison.

« Pour labourer mes parcelles, j’ai dépensé 47.000 francs FCFA et 40.000 francs CFA pour l’engrais. On m’a offert les semences. Globalement j’ai dépensé environ 600. 000 francs CFA pour exploiter mes deux hectares », explique-t-il.

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