MAP Adaptation climatique de l’agriculture : M. Sadiki appelle à intensifier les efforts pour soutenir la recherche et l’innovation MAP Immigration irrégulière: 19 corps repêchés au large de la Tunisie AIP L’impact transformateur de l’intelligence artificielle dans le domaine des médias expliqué au cours d’une formation virtuelle AIP Eugène Dié Kacou dédicace son ouvrage « Mes meilleures CAN » AIP Le ministre Vagondo Diomandé sollicite le concours de l’Allemagne dans la lutte contre les fraudes documentaires MAP L’Afrique australe aux prise avec le phénomène El Nino et la sécheresse (rencontre) ACI Maroc/France: Darmanin se félicite de la qualité de la coopération sécuritaire des deux pays ACI Maroc/Football: Le Roi Mohammed VI félicite l’équipe nationale de futsal sacrée championne de la Can 2024 ACI Afrique/Football: Les Lions de l’Atlas remporte la Can Futsal 2024 ACI Afrique/Football: La Caf annule le match aller de la Coupe de la Confédération opposant l’Usm Alger à Rsb

La BAD et la BID conjuguent leurs efforts pour renforcer les systèmes de défense sanitaires d’Afrique en misant sur l’industrie pharmaceutique


  18 Février      63        Santé (15366),

 

Abidjan, 18/02/2023 (MAP)- Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID) ont signé un plan d’action conjoint de partenariat pour le développement du secteur de l’industrie pharmaceutique dans leurs pays membres africains.

Ce plan offre un nouveau cadre pour renforcer la coopération et les priorités de développement mutuelles, en mettant l’accent sur le renforcement des systèmes de défense sanitaires du continent, précise un communiqué de la BAD.

L’aide-mémoire a été signé, jeudi au siège de la BID à Djeddah, en Arabie saoudite, par Abdu Mukhtar, directeur chargé du Développement industriel et commercial de la Banque africaine de développement, et Idrissa Dia, directeur du Département des infrastructures économiques et sociales de la Banque islamique de développement, fait savoir la même source.

Elle souligne que la cérémonie de signature est venue clore deux jours de présentations et de délibérations sur les stratégies des institutions en matière de santé en Afrique et sur le plan d’action pharmaceutique de la Banque africaine de développement.

Au cours des sessions, les équipes des deux institutions ont évoqué une réserve commune de projets pharmaceutiques proposés en vue de cofinancements, ainsi que la possibilité de collaborer en matière de plaidoyer et de production de connaissances pour leurs pays membres.

Le plan d’action conjoint permet aux deux institutions de développer une réserve commune de projets bancables, autour d’axes clés complémentaires, auxquels chacune apporterait son avantage comparatif. Le plan couvre des prêts en faveur de projets dans les secteurs public et privé et de projets de développement pharmaceutique selon une approche régionale.

La BAD et la BID vont également coopérer dans l’organisation d’un forum mondial des entreprises pharmaceutiques en mai 2023, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement.

L’événement réunira des capitaines d’industrie majeurs du secteur pharmaceutique, dont de grandes entreprises, des agences de régulation régionales, continentales et gouvernementales, et des entités de transfert de technologies. Il y sera question d’opportunités commerciales, des accords de commercialisation des vaccins, de ceux de transfert de technologie pharmaceutique et des ressources allouées à la préparation de projets, entre autres.

Outre ce plan d’action conjoint mis en place, Anasse Aissami, directeur général des programmes nationaux de la BID, a encouragé les participants à accélérer la mise en œuvre de leurs programmes pharmaceutiques respectifs, en privilégiant l’augmentation de la production locale et un appui en matière de réglementation.

En 2017, les dirigeants des deux institutions avaient signé un protocole d’accord de cofinancement visant à intensifier les activités de cofinancement entre 2018 et 2020. Une enveloppe de 2 milliards de dollars avait été affectée aux cofinancements, répartie à parts égales entre les deux organismes.

Le protocole d’accord a été prolongé jusqu’en décembre 2023, afin d’intensifier le cofinancement dans des secteurs stratégiques, comme le développement des infrastructures, le développement humain, le développement du secteur privé et la promotion des investissements.

Dans la même catégorie