Ouagadougou, 27 oct. 2018 (AIB) – La Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec plusieurs Partenaires techniques et financiers (PTF), a octroyé vendredi environ 125 milliards de francs CFA au gouvernement burkinabè pour le financement de deux projets relatifs à l’emploi des jeunes et l’infrastructure routière.
Le financement de la BAD concerne le projet d’appui à l’emploi des jeunes et développement des compétences en milieu rural (PADEJ-MR) et celui du renforcement de la route communautaire section Gounghin-Fada N’Gourma-Piega-frontière du Niger.
Selon la ministre en charge de l’Economie, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, la BAD et ses partenaires accompagnent le Burkina Faso avec une somme d’environ de 125 milliards de francs CFA pour le financement de ces deux projets.
Mme Coulibaly s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de signature de deux conventions entre la BAD et son département.
D’après la ministre, l’institution financière africaine (BAD) est accompagnée par plusieurs PTF qui sont, entre autres, l’Union européenne (UE), l’Agence de coopération internationale du Japon (JICA) et la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Elle a expliqué que les deux conventions visent à soutenir le pays dans ses efforts de développement pour le désenclavement des régions de l’Est et du Centre-Est.
«Ces deux régions à fort potentiel de croissance économique représentent des pôles de développement agro-pastoral dont la mise en valeur est handicapée, en grande partie par l’état défectueux des infrastructures de transports», a soutenu Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori.
A l’écouter, l’exécution de ce projet vise donc à améliorer le niveau de service de la route et les conditions de vie des populations dans la zone d’intervention du projet.
En ce qui concerne le projet pour le secteur de l’emploi et du développement socio-économique des jeunes, la ministre en charge de l’Economie a indiqué qu’il permettra de former 5 000 jeunes en agriculture dont 50% de femmes et l’incubation de 350 jeunes diplômés de l’Enseignement supérieur dont également 50% de femmes dans le secteur agro-sylvo-pastoral.
«Le projet permet d’apporter un appui direct à 500 jeunes entrepreneurs à travers le financement des micro-projets et faciliter l’insertion professionnelle de 650 jeunes dont 50% de femmes», a-t-elle ajouté.
A l’en croire ce projet permettra aussi d’améliorer les compétences de 1 300 jeunes dont 50% de femmes grâce a des formations qualifiantes aux métiers prioritaires contenus dans le Plan national de développement économique et social.
Elle a, enfin, souligné que le projet qui permet l’employabilité des jeunes en milieu rural s’étend sur quatre régions du Burkina Faso, notamment celles du Nord, du Centre-Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest.