Niakara, 24 déc 2022 (AIP)- La bagasse, résidu issu de la fabrication du sucre, permet à la Sucrerie africaine en Côte d’Ivoire (SUCAF-CI) basée à Ferkessédouģou (région du Tchologo) et à Badikaha (région du Hambol) de produire sa propre énergie, une expertise industrielle en lien avec la gestion durable de l’environnement.
” La bagasse est un résidu naturel issu du broyage de la tige de canne à sucre en usine, pour en extraire le jus “, a fait savoir le directeur-usine de la SUCAF-CI 2, à Badikaha, Amidou Tuo, interrogé par l’AIP, vendredi 23 décembre 2022.
La bagasse est une plus-value dans la production du sucre car elle permet à l’entreprise de produire de la bioénergie, utilisée pour sa propre consommation en électricité et dans la desserte des populations riveraines.
Une expertise des maîtres sucriers qui, soucieuse du respect et de la sauvegarde de l’environnement, contribue au développement harmonieux et durable, selon M. Tuo, par ailleurs parrain de l’arbre de Noël organisé par la direction générale de ladite entreprise au profit des tout-petits, mercredi, sur le site de Badikaha.
” Mais, du fait de la campagne sucrière en cours, nous ne pouvons pas assurer notre autosuffisance en électricité actuellement, d’où la nécessité pour nous de recourir au réseau d’alimentation électrique nationale “, a-t-il conclu.
La bagasse est une bioénergie utilisée dans les usines de production de sucre (ou de rhum). La performance des installations permet à certaines usines de fonctionner en autonomie énergétique, a-t-on appris.
Une tonne de canne à sucre produit environ 300 kg de bagasse qui a une valeur calorifique de 7 900 kilos joules/kg. Ce qui est certes inférieur à celle du bois sec (16 000 kJ/kg) dont le rythme de production est cependant plus lent et très irrespectueux de l’environnement, relève-t-on.
(AIP)