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La Banque mondiale octroie 400 millions $ à la Côte d’Ivoire pour le renforcement des investissements 


  12 Décembre      45        Economie (20977), Finance (1502),

 

Abidjan, 12 déc 2022 (AIP)- La Banque mondiale a approuvé pour la Côte d’Ivoire un soutien financier de 400 millions de dollars, environ 260 milliards FCFA pour des réformes visant à renforcer les investissements publics et privés, le capital humain, et l’utilisation durable des ressources naturelles.

Ce fonds constitue le premier financement de la politique de développement des investissements pour la croissance est une opération d’appui budgétaire pour soutenir l’objectif ambitieux de la Côte d’Ivoire de doubler le revenu par habitant et ramener le taux de pauvreté de 39,5 % actuellement à 20 % d’ici 2030.

Ce financement aidera le gouvernement à mettre en œuvre les politiques pour créer les bases d’une croissance durable et inclusive tirée par les investissements. Il s’agit notamment de renforcer la concurrence dans les secteurs porteurs et la mobilisation des recettes intérieures, d’élargir l’accès aux services de santé et d’éducation, et de promouvoir l’utilisation durable des ressources naturelles.

Selon la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Coralie Gevers pour maintenir une croissance élevée à moyen terme, la Côte d’Ivoire doit s’attaquer aux principaux obstacles à la transformation structurelle de son économie. L’investissement dans un capital humain de qualité sera crucial pour donner à la population ivoirienne jeune et en forte croissance, les moyens d’occuper des emplois productifs.

« Le pays a un potentiel énorme et de nombreuses opportunités pour accroitre l’investissement privé et faire du secteur privé un moteur de croissance et de création d’emplois. Il faut maintenant créer les conditions pour le développement de ce secteur clé et favoriser le fonctionnement de marchés concurrentiels », a déclaré Mme Gevers.

Pour elle, il est tout aussi important de soutenir une production agricole plus durable, une plus grande résilience côtière et lutter contre la déforestation pour une croissance plus inclusive et durable. D’où la nécessité de protéger les ressources naturelles et de modifier les pratiques actuelles, pour renforcer la résilience aux risques climatiques de plus en plus fréquents.

Cette opération d’appui budgétaire est alignée sur les priorités identifiées par le Groupe de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, dont l’amélioration de la productivité agricole et des revenus ruraux, la création d’emplois par une croissance tirée par le secteur privé ; ainsi que le développement du capital humain par l’amélioration des prestations de services et des dépenses sociales.

Dans ce contexte, les principales réformes soutenues dans le cadre des investissements public et privé amélioreront la politique de concurrence sectorielle et le cadre réglementaire, notamment dans les secteurs de réseaux tels que les transports, la finance et les télécommunications, qui constituent des intrants vitaux pour l’économie et les consommateurs. Elles se concentreront également sur la mobilisation des ressources internes pour assurer la viabilité de la dette et de maximiser l’afflux d’investissements privés.

Il y a celles envisagées pour l’accumulation du capital humain devraient aider à renforcer la qualité de l’éducation de base dans toutes les régions, atténuer l’inadéquation formation-emploi grâce à des systèmes de compétences professionnelles plus efficaces, et promouvoir une assurance maladie plus solide, inclusive et durable afin de garantir un accès équitable aux soins de santé, surtout pour les populations les plus vulnérables.

De même que la gestion durable des ressources naturelles, les mesures envisagées vont soutenir une production de cacao traçable et durable, et assurer un accès continu au marché de l’Union européenne et garantir les moyens de subsistance des populations rurales, ainsi que renforcer le cadre réglementaire environnemental à l’échelle de l’économie, en accordant une attention particulière aux zones côtières vulnérables au climat.

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