Brazzaville, 23 Novembre (ACI) – Les différents acteurs de la vie nationale se retrouvent, le 25 novembre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, en concertation politique pour un dialogue s’inscrivant dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle de 2021, a-t-on appris de bonne source.
Au cours de ces assises, les participants vont débattre de la gouvernance électorale et des derniers développements de l’actualité politique nationale, dans la perspective des préparatifs de cette échéance électorale.
Initialement prévue pour le 23 novembre, la rencontre de Madingou initialement prévue le 23 novembre est placée sur le thème : « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées ».
C’est à ce titre que le chef de file de l’opposition congolaise, secrétaire général de l’union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), M. Pascal Tsaty Mabiala, a discuté de l’organisation de cette réunion avec le chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’guesso, le 21 novembre dernier.
A l’issue de son audience, M. Tsaty Mabiala a indiqué qu’à Madingou, ils insisteront sur la gouvernance électorale. « A quatre mois du scrutin, il est nécessaire de s’assurer que toutes les conditions idoines sont réunies pour une élection libre, transparente et apaisée, a-t-il fait savoir, rassurant avoir fait « avec le chef de l’Etat, le tour d’horizon de toutes ces questions ».
Prié par la presse d’expliquer sur ce qu’il entend par « les meilleures conditions », M. Tsaty Mabiala a précisé qu’il s’agit de l’amélioration de la gouvernance électorale et de l’indépendance de l’organe chargé d’organiser les élections. «A Madingou, nous insisterons sur les mêmes revendications pour que les uns et les autres ne profitent pas pour ramener le pays dans tout ce que nous avons vécu et connu auparavant», a-t-il déclaré, relevant que l’opposition part à Madingou pour un débat franc sans préalable pour éviter que notre pays ne retombe dans les travers d’hier.
Outre les questions électorales, les deux personnalités ont échangé sur les problèmes liés à la paix, à la cohésion sociale, aux libertés publiques et à la démocratie au Congo. « Au-delà de ce que l’on voit, de ce qui s’écrit, le pays n’est pas encore dans la sérénité. Il faut créer toutes les conditions possibles pour que le Congo aille de l’avant et pour que des corrections nécessaires soient apportées », a ajouté, Tsaty Mabiala.