Abidjan, 22 oct (AIP)- La Côte d’Ivoire s’est prononcée en septembre à Genève en faveur de la ratification de la convention internationale relative à la protection des Droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles, a fait savoir, mardi, à Abidjan, la secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme, Aimée Zébéyoux à l’occasion de la commémoration de la journée africaine des droits de l’homme.
La ratification de la convention internationale relative à la protection des Droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles devra permettre « une meilleure gestion et organisation de l’immigration dans notre pays », a souligné Mme Zébéyoux lors de la commémoration sur le thème « Migration et marché de l’emploi pour une approche intégrée basée sur les Droits de l’Homme ».
Pour elle, « il est devenu plus qu’urgent d’apporter des réponses fortes aux interrogations soulevées par la problématique de la migration et le marché de l’emploi à travers l’application des objectifs du Pacte mondial sur les migrations ».
La présidente du conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sanagré, a salué l’engagement du gouvernement à faire de la Côte d’Ivoire un carrefour des droits de l’homme, estimant que cette journée offre à l’Afrique de réfléchir et de renouveler l’engagement solennel des dirigeants et peuples africains à promouvoir et protéger les droits de l’homme sur le continent.
La représentante du ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger, Ouattara Coulibaly Aminata, a estimé que la question de la migration doit de plus en plus interpeller. Selon elle, la charte africaine des droits de l’homme, ratifiée en 1986 par 25 Etats, marque une étape importante des droits de l’homme en Afrique.
Elle a relevé que quelque 1.240.000 Ivoiriens sont en position de migration à travers le monde, estimant que, « la migration intra-africaine est bien plus importante.