Abidjan, 15/11/2024 (MAP)- La Côte d’Ivoire est prête à rejoindre le marché international du carbone avec des réductions d’émissions de haute intégrité liées à la forêt.
L’annonce a été faite par le ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan qui prenait part aux travaux de la COP 29 à Bakou (Azerbaïdjan), faisant savoir que son pays « était sur le point de conclure un accord d’achat de réductions d’émissions de 10 millions de tonnes avec le soutien de la Banque Mondiale ».
Reflétant ainsi son engagement en faveur de la transparence et des bénéfices pour les communautés, le gouvernement ivoirien émettra des paiements directs par Mobile Money à environ 40.000 bénéficiaires, assurant ainsi une juste reconnaissance des contributions locales à la réduction des émissions.
Pour le ministre ivoirien, si les résultats dépassent les objectifs initiaux, le gouvernement prévoit maintenant 20 millions de tonnes supplémentaires de réductions d’émissions vérifiées, « ce qui positionne la Côte d’Ivoire comme un leader potentiel sur le marché international du carbone ».
Soutenue par le financement du Fonds du partenariat pour le carbone forestier, la Côte d’Ivoire par le biais de son ministère de l’environnement, a mis en place des systèmes de contrôle et de vérification essentiels pour assurer un suivi précis des réductions d’émissions.
S’appuyant sur ces efforts, le gouvernement et les partenaires internationaux ont pris de nouveaux engagements lors de la table ronde sur le climat d’Abidjan, organisée conjointement avec la Banque mondiale et le FMI en juillet 2024, renforçant ainsi l’approche proactive de la Côte d’Ivoire en matière d’action climatique.
En outre, le gouvernement ivoirien collabore avec l’Initiative des banques vertes africaines de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour mettre en place une facilité de financement mixte de 500 millions de dollars, gérée par la Banque nationale d’investissements (BNI), afin de mobiliser des sources publiques et privées pour les projets climatiques.