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La Création d’un organe anti-corruption suscite l’espoir de justice et de bonne gouvernance


  26 Septembre      13        Société (43815),

 

Niamey, 26 Sept (ANP) – La création à l’initiative du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie le 20 septembre dernier d’une Commission de Lutte contre la Délinquance Economique Financière et Fiscale (COLDEFF) suscite l’espoir d’une justice et d’une gouvernance vertueuse, selon des citoyens interrogés par l’ANP.
« Nos attentes vis-à-vis de la COLDEFF, c’est d’abord l’objectivité dans la gestion des dossiers et ensuite que cela s’étende sur tous les criminels financiers, sans distinction aucune » ; explique Mossi Bachir Maiga ; responsable d’une ONG.

« Même les Responsables des FDS qui ont géré, quelle que soit la position de la personne, elle doit rendre compte de sa forfaiture » ; estime-t-il.

Il a également fait savoir que « si nous sommes réellement dans la logique d’un véritable changement, une révolution honnête et sincère, la justice et l’équité doivent être le leitmotiv et nul ne doit échapper à la justice ».

« Nous attendons de la COLDEFF, la transparence et le traitement de tous les dossiers brûlants sans exception notamment le cas de la défense – dans lequel un audit a révélé en 2020 un détournement de plus 78 milliards de FCA- et enfin nous voulons que les responsables prennent les anciens dossiers que la HALCIA a refusé de traiter et les remettre au niveau de la justice », a enfin souligné M. Bachir.

M. Ali Maman acteur de la société civile nigérienne insiste sur la nomination des personnes dont la moralité ne souffre d’aucune inquiétude, la dotation de cette commission des ressources matérielles, financières et humaines nécessaires, suffisantes et compétentes, la dotation de cette commission d’un cadre juridique et administratif pour mieux l’aider à accomplir sa mission ».

« il faut que cette commission soit indépendante et autonome et qu’elle prenne en compte les rapports de la cour des comptes, mais aussi d’engager les audits de toutes les institutions , surtout les établissements, entreprises et sociétés d’État dans lesquelles nous souhaitons la nomination des personnes bien qualifiées comme à la SONIDEP » , plaide l’activiste.

Pour M. Lamine, agent de la DGI, « c’est une initiative louable et à encourager. Cependant, pour que cette commission puisse donner le résultat escompté, on doit éviter les erreurs du passé dans le choix des hommes et femmes qui doivent l’animer d’une part et d’autre part la définition claire de leur mission et périmètre d’intervention ».

« Pour ma part, j’attends de la COLDEFF une justice impartiale afin de mettre l’état dans le droit en se donnant tous les moyens pour récupérer les biens volés, pillés et vilipendé. Et que les gens soient jugés conformément à leurs délits », s’avance Aziz Seydou, un agent de la banque.

Farida Hassane, étudiante estime que « la COLDEFF doit auditer au moins les ministères de l’éducation nationale, enseignement technique, santé publique, relever les grands bâtiments et les identifier. Penser à auditer aussi la SONIDEP, la SOPAMIN, la SPEN et faire la situation fiscale de toutes sociétés et grandes entreprises au Niger ».

Abdoulaye Hassoumi, acteur de la société civile et collaborateur à 2M INVEST (Mata&Matassa Investing SA propose l’ouverture d’ un compte spécial ‘’Koundi Talakawa‘’ et puiser dans ce compte ‘’Koundi Talakawa‘’ pour faire une sorte d’état des lieux ou méta d’évaluation de tous les rapports d’audit y compris ceux de la cour de compte depuis 2000 à nos jours.

« Le résultat clé attendu ici est d’identifier tous les dossiers suspects afin de diligenter des enquêtes appropriées », s’avance-t-il ; ajoutant que « Nous voulons qu’elle crée également un comité restreint pour l’analyse des dossiers des institutions sensibles (justice, présidence, primature, Initiative 3N, les autorités, la défense etc…) de préférence que le responsable de ce comité soit recruté hors pays CEDEAO.

Notons que la création de cette commission matérialise l’un des engagements forts pris par le Président du CNSP lors de son adresse à la Nation du 28 juillet dernier en vue de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance ».

Au cours de ces dernières années, plusieurs cas de malversations, de détournement, de corruptions et de mauvaises gestions portant sur des centaines de milliards de FCFA, révèlent des audit, des rapports de la cour de compte, des enquêtes de la commissions anti-corruption et des articles de presse.

Les dossiers les plus sulfureux concernent l’Uraniumgate portant sur des transactions de 200 milliards de FCFA de ce minera dans des conditions opaques, la dilapidation de fonds destinés à l’équipement de l’armée pour près de 80 milliards, le prêt Eximbank pour 1000 milliards de FCFA ou l’affaire du rail de Bolloré, industriel français portant sur 800 milliards de FCFA

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