Abidjan, 14 juin 2022 (AIP)-L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a renforcé lundi 13 juin 2022 à Grand-Bassam, les capacités des acteurs et parties prenantes du coton, de l’anacarde et karité, cacao, hévéa, palmier à huile, manioc, banane plantain et riz sur les notions et les bases des démarches Indication géographique (IG) et Marque collective (MC) dans le développement régional.
L’objectif de cette initiative de la FAO en appui au ministère de l’Agriculture et du Développement rural est de permettre aux parties prenantes des filières concernées de s’approprier ces outils pour le développement de leurs filières et la valorisation de leurs productions agricoles.
Le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy François Gaiji a réitéré l’engagement de l’agence onusienne aux côtés de la Côte d’Ivoire pour l’atteinte de l’objectif du Plan national d’investissement agricole (PNIA 2) par la promotion de modes de production et de consommation durables grâce à des filières d’approvisionnement efficaces et inclusives, et une croissance économique inclusive en réduisant les inégalités.
Et cela est bien repris dans quatre axes du nouveau cadre stratégique 2022-2031 de la FAO que sont l’amélioration de la production, de la nutrition de l’environnement des conditions de vie.
« Nous travaillons donc ensemble à contribuer au renforcement des capacités des différents acteurs locaux des filières agricoles ciblées en vue de l’utilisation d’outils efficaces pour la valorisation des produits agricoles ivoiriens sur les marchés internes/domestique, régionaux et internationaux », a-t-il indiqué.
Au nom du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, le Conseiller Technique, Bernard Kouamé a souligné que le processus qui démarre est en étroite cohérence avec le (PNIA2) qui ambitionne de promouvoir une agriculture durable, compétitive et créatrice de richesse équitablement partagées.
Un programme qui, selon lui, vise également à promouvoir une intensification et un accroissement de la production agricole, ainsi qu’une amélioration de l’accès aux marchés locaux et internationaux à travers le respect de la qualité et des normes et la définition de labels ivoiriens.
Avec une économie basée à 50% sur l’agriculture, la Côte d’Ivoire se positionne comme le leader mondial du cacao, de la noix de cajou, de l’hévéa, 5ème producteur mondial de karité et le 2ème producteur africain de coton, selon les données de 2020/2021.
Cependant, ces filières présentent de nombreux défis dont le faible taux de transformation locale (par exemple 15% pour l’anacarde, et 32 % pour le karité), la pression foncière qui engendre un manque de terre, l’insuffisance de certification des produits, insuffisance de mécanisation pour rendre les filières plus attrayantes.