Oujda, 20/04/2024 (MAP) – Les défis et les enjeux de la littérature africaine ont été au centre d’une conférence organisée, samedi à Oujda, dans le cadre de la 4ème édition du Salon maghrébin du livre.
Lors de cette conférence, les participants ont évoqué la question de la langue d’écriture, ainsi que les difficultés liées à la promotion et l’édition des ouvrages.
Ils ont aussi estimé que la littérature africaine se caractérise par une pluralité singulière, se nourrissant d’une variété de facteurs et d’aspects à la fois culturels, historiques et philosophiques.
Les écrivains africains sont souvent attendus sur des thématiques précises telles que la migration, ont en outre relevé les intervenants à cette conférence, appelant à la création d’un lien entre la littérature et la philosophie ainsi qu’entre la littérature et la politique.
Rappelant que l’Afrique est le continent à la fois du présent et de l’avenir, les intervenants ont plaidé pour le renforcement de la visibilité des auteurs africains.
Quant à la problématique linguistique, ils ont expliqué qu’il faut désormais avoir un « rapport décomplexé » avec les langues utilisées un peu partout en Afrique.
Le Salon Maghrébin du Livre qui se tient jusqu’au 21 avril à Oujda tend à favoriser le rayonnement culturel de la ville et de la région de l’Oriental en se distinguant par la participation d’écrivains, de chercheurs, de romanciers, de philosophes et de poètes de pays africains, arabes et européens.
A l’instar des éditions précédentes, cet événement est marqué par des cafés littéraires, des ateliers pour les jeunes et les enfants, des soirées poétiques et des activités culturelles « Hors les murs » dans divers espaces de la ville, dans les établissements universitaires et éducatifs ainsi que dans les locaux de la prison locale.