MAP Investissements Chinois au Maroc : Bank Of Africa renouvelle son MoU avec le premier assureur chinois « Sinosure » APS SENEGAL-MAURITANIE-VISITE / Faye et Ghazouani ont discuté des relations de coopération bilatérale entre Dakar et Nouakchott APS SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Le GIABA et la BAD lancent un projet de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme APS SENEGAL-GOUVERNANCE-MEDIAS / Des journalistes formés à Saly sur le journalisme d’investigation dans le secteur extractif APS SENEGAL-MAURITANIE-VISITE / Le président Faye est arrivé à Nouakchott (agence de presse) APS SENEGAL-MAURITANIE-VISITE / L’Agence mauritanienne d’information magnifie la visite du président Faye à Nouakchott APS SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / L’ambassadeur sénégalais agite l’idée d’un nouveau pont sur le fleuve Gambie APS SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Gambie : l’annonce de la visite de Bassirou Diomaye Faye a suscité l’euphorie (ambassadeur) APS SENEGAL-MAURITANIE-VISITE / Les secteurs prioritaires de la coopération entre Dakar et Nouakchott au cœur de la visite du président Faye – APS MONDE-SENEGAL-SOCIETE / Sadio Mané en militant de l’intelligence artificielle au service du développement

La pandémie de Covid-19 a ralenti les activités du GIABA, selon son directeur général


  2 Juin      59        Finance (1502),

 

Saly Portudal, 2 juin (APS) – Le directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA), Aba Kimelabalou, a admis, jeudi, à Saly Portudal (Mbour), que la structure avait dû dérouler avec peine ses programmes d’activités en raison de la pandémie de Covid-19.

« A l’instar de toutes les nations et institutions du monde entier, les activités du GIABA ont été considérablement ralenties par le COVID-19. Il a dû s’adapter pour continuer à dérouler ses programmes d’activités non sans peine », a-t-il notamment souligné.

Intervenant à l’ouverture de la 37e réunion plénière de la commission technique du GIABA, le juge togolais est largement revenu avec les participants sur les défis significatifs et acquis enregistrés avec l’ensemble des parties prenantes tout le long de son mandat qui s’achève en fin juin. Il avait pris les rênes de la structure en mars 2018.

Il a par exemple insisté sur le fait que le GIABA avait été placé par le Groupe d’action financière (GAFI) dans le programme d’amélioration de son efficacité en matière d’évaluations mutuelles à cause de son incapacité à produire depuis 2016 des rapports d’évaluation mutuelle, respectant la cohérence et la qualité exigées par la méthodologie et les procédures.

C’est dans ce cadre qu’un plan d’action a été adopté en juin 2021, lequel oblige le GIABA à soumettre tous les quatre mois, en février, juin et octobre de chaque année, un rapport d’avancement pour appréciation des progrès réalisés sur la période considérée, a fait valoir son directeur général.

Il en veut pour preuve le fait qu’à l’heure actuelle, deux rapports d’avancement avaient déjà fait l’objet d’examen et d’adoption. Le premier en octobre 2021 et le deuxième en février 2022, alors qu’un troisième rapport sera examiné et adopté la semaine prochaine par la plénière du GAFI.

« De façon générale, on retiendra que bien que le 2ème rapport d’avancement soumis en octobre 2021 ait noté des progrès dans certains domaines. Des efforts supplémentaires devant encore être démontrés pour mettre en œuvre des mesures importantes et déterminer leur efficacité ainsi que leur impact », a précisé Aba Kimelabalou.

Les premiers échos favorables relatifs au 3ème rapport d’avancement soumis ne relèvent pas moins que les progrès entrevus restent fragiles ou sont à des étapes embryonnaires, et que certaines nouvelles mesures doivent encore être pleinement intégrées dans les pratiques de travail du GIABA, a-t-il indiqué.

S’agissant de l’engagement/mobilisation des Etats membres au titre du Pilier 3 du Plan d’action, Aba Kimelabalou soutient qu’il est heureux de constater et s’en réjouir de la tenue en avril dernier d’une formation au profit des chefs de délégation.

« En dépit de ces défis, grâce à la résilience, au courage et à l’abnégation de tout le personnel du secrétariat du GIABA, nous avons pu mener nos activités et obtenir des résultats assez encourageants », s’est-il réjoui.

Au sujet des évaluations mutuelles, le DG du GIABA a signalé que son institution avait adopté et publié huit REM, notamment du Sénégal, du Cap-Vert, du Burkina Faso, du Mali, de la Sierra Léone, du Bénin, du Nigéria, du Niger et de la Guinée-Bissau. L’examen et l’adoption des REM de la Gambie et du Togo au cours des présentes assises porteront ce chiffre à dix REM.

Par ailleurs, « grâce à l’appui du GIABA et de son partenaire stratégique, la Banque mondiale, la quasi-totalité des Etats membres ont effectué leurs évaluations nationales des risques et se sont dotés des stratégiques et de plans d’actions de lutte contre le BC/FT basés sur les risques identifiés », a-t-il informé. »

Dans la même catégorie