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La Présidente de « WIA Initiative » plaide en faveur d’une confiance « appuyée » à l’égard des femmes pour un développement inclusif de l’Afrique


  27 Juin      71        LeaderShip Feminin (447), Société (44859),

 

Rabat, 27/06/2019 (MAP)- La Présidente exécutive de l’Initiative « Women In Africa » (WIA Initiative), Mme Hafsat Abiola, a souligné, jeudi à Marrakech, l’impératif d’accorder une confiance « appuyée » aux femmes africaines et de consolider leur rôle prépondérant dans les transformations que connaît l’Afrique, à même d’assurer un développement inclusif du Continent.

Intervenant à l’ouverture des travaux de la 3ème édition du Sommet annuel « Women In Africa », initié sous le thème « Comment les femmes africaines engagent le monde et créent un nouveau paradigme ? », Mme Abiola a relevé la nécessité de la réhabilitation des femmes africaines en vue de contribuer au développement intégré du Continent et de garantir un avenir meilleur et prospère pour les populations locales.

Mettant en exergue le grand potentiel et les compétences dont jouissent les femmes du Continent, elle a insisté sur l’obligation de reconnaître le pouvoir dont dispose la gent féminine, qui déborde d’idées et d’énergie, ainsi que leur engagement infaillible en vue d’être de véritables acteurs agissants pour une Afrique plus unie et plus développée.

Mme Abiola a, en outre, indiqué que le leadership des femmes africaines, qui n’est plus à démontrer, a permis de changer positivement la donne au niveau du Continent, à la faveur de leur capacité de résilience, de leur détermination et de leur vision solidaire en vue de donner plus de rayonnement à l’Afrique et lui permettre d’avoir un impact sur l’avenir du monde.

Elle a ajouté que la construction de l’Afrique de demain demeure incontestablement tributaire de la libération des énergies de ces femmes, de l’appui à leur accès aux postes de décisions pour contribuer à un développement durable et plus équitable au sein de leurs sociétés en particulier, et du Continent en général.

Dans ce sens, elle a soutenu que cette mission doit être menée selon une approche participative, ayant pour fondement un véritable partenariat en vue d’assurer l’émergence d’un Continent africain plus prospère et maître de son destin, et de donner à l’Afrique le leadership qu’elle mérite pour son propre avenir, notamment économique.

Mme Abiola n’a pas manqué d’exprimer ses vifs remerciements au Maroc, terre de rencontres et de partage, pour l’accueil du sommet de « Women In Africa » pour la 3ème année consécutive, tout en saluant les efforts soutenus du Royaume en vue de consolider l’action de cette plateforme internationale afin de réaliser un développement durable basé sur la coopération fructueuse et l’échange des expériences et des expertises.

De son côté, la Représentante d’ONU-Femmes en République Démocratique du Congo, Mme Awa Ndiaye Seck (Sénégal), s’est félicitée de l’enthousiasme qui anime les femmes africaines pour contribuer à l’émancipation de leur Continent, notant que nombre d’entre elles ont joué un rôle majeur au sein de leurs sociétés en vue de mettre un terme à des actes nuisibles à leurs droits et attentatoires à leur dignité humaine, et d’assurer un essor socio-économique bénéfique à l’ensemble des communautés africaines.

Soulignant l’importance du mouvement féminin en Afrique, Mme Seck a appelé à la fédération des efforts pour la lutte contre la « fragmentation » de ce mouvement au niveau du Continent, et au renforcement de la solidarité panafricaine à travers « WIA Initiative », insistant sur la nécessité de capitaliser sur ce genre d’actions pour permettre à ces femmes de révéler leur véritable potentiel dans tous les domaines et secteurs d’activité.

Elle a aussi plaidé pour « la transformation des défis » en tirant les enseignements qui s’imposent aussi bien des échecs que des expériences réussies, tout en mettant en avant l’importance de la « masculinité positive » et ce, en incitant les hommes à s’impliquer davantage dans la défense et la promotion des droits des femmes.

La responsable onusienne a également mis en évidence le caractère prioritaire de l' »autonomisation économique » des femmes, à travers la mobilisation des moyens et outils nécessaires afin de garantir leur épanouissement, tout en appelant WIA à adhérer pleinement aux actions entreprises pour la consolidation de cette autonomisation.

Pour sa part, Mme Vivian Onano (Kenya), Fondatrice de « Leading Light Initiative », entrepreneure sociale et défenseur des droits des jeunes, s’est dite très honorée de participer à ce conclave qui rassemble autant de femmes animées de la même volonté d’opérer le changement dans leurs sociétés, en relevant les multiples défis et en aplanissant les différentes difficultés auxquelles elles sont confrontées chaque jour.

S’interrogeant si les femmes africaines sont assez outillées pour faire face à la pression mondiale, Mme Onano a insisté sur l’importance de l’éducation des jeunes filles, qui constitue la clé de voûte de tout développement durable, soutenant que sans une éducation de qualité, l’Afrique ne peut prospérer, relever les défis de demain et atteindre l’égalité Homme-Femme.

Et de poursuivre que l’éducation, qui demeure une priorité absolue pour l’émergence d’une nouvelle génération de femmes agissantes au sein de leurs sociétés et de leurs pays, constitue l’arme la plus puissante pour changer le monde.

Mme Onano a, par ailleurs, affirmé l’importance d’oeuvrer ensemble et d’agir selon une approche commune, pour l’édification d’une Afrique prospère, unie et forte de sa riche diversité, ne laissant personne pour compte, précisant que WIA représente un cadre idoine pour atteindre les objectifs escomptés et permettre ainsi au Continent d’être un acteur très influent sur la scène internationale.

Les travaux de la 3ème édition du Sommet annuel « Women In Africa » (WIA) ont été ouverts dans la cité ocre, avec la participation de près de 500 personnes venant de 75 pays, dont des leaders économiques, gouvernementaux et culturels, ainsi que des délégations de femmes originaires du Moyen-Orient, des Etats-Unis et d’Asie, en plus de femmes et d’hommes venant des 54 pays du Continent.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce conclave de deux jours se veut un véritable lieu de réflexions et d’élaboration de propositions concrètes en vue de contribuer au renforcement du leadership des femmes africaines dans tous les domaines d’activité, et à la promotion de leur rôle dans la réalisation du développement de leurs pays.

Les travaux de ce Sommet se déclinent en un programme riche et éclectique prévoyant différentes sessions qui traitent de sujets jamais abordés de la relation de l’Afrique avec les autres Continents, et qui démontrent également comment ces femmes africaines peuvent influencer le monde et contribuer, par leur apport considérable, à l’émancipation et au développement de leur Continent.

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