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La Réduction du train de vie de l’État en prévision dans la loi des finances 2018 du Gabon


  22 Juin      109        Economie (20813), Finance (1497),

 

Libreville, 22 Juin (AGP) – C’est ce qui ressort de la conférence de presse que le ministre en charge du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault a animée, jeudi à Libreville, sitôt après l’adoption définitive du projet de loi de finances de l’année 2018 par les sénateurs.

Outre la réduction de 10% des salaires des membres du gouvernement qui, selon Jean Fidèle Otandault, est déjà effective, ce dernier a également déclaré que  les prévisions budgétaires de  la loi des finances 2018 tiennent compte plusieurs mécanismes visant à réduire le train de vie de l’État.

Cette loi connait une diminution de plusieurs titres à hauteurs de 30 milliards de francs CFA avec notamment : la suppression d’achats de véhicules de fonction, revoir la problématique et en baisse  les frais de mission perçus parfois de manière illégale par des agents de l’Etat, la suppression des primes de transport et de logements des directeurs généraux, des responsables et personnels qui sont détenteurs d’un véhicule de fonction et qui sont logés par l’État.

Par ailleurs, Jean Fidèle Otandault a indiqué que le gouvernement s’attaque actuellement à la question des rémunérations multiples où des agents publics en détachement percevaient, en violation de la loi, des primes en guise de salaire supérieur en même temps que rémunération initiale de fonctionnaire. Cela est également le cas pour plusieurs personnalités politiques à l’exemple des parlementaires et des membres du gouvernement, qui continuaient à bénéficier des primes de leurs administrations d’origines en l’occurrence les régies financières (trésor, impôts, douanes, etc.).

Le gouvernement a également pris la mesure de geler les recrutements à la fonction publique pour, dans un premier temps, nettoyer le fichier des irrégularités, au regard de l’augmentation de la masse salariale qui est partie de 350 milliards francs CFA  en 2009 à 710 milliards de francs CFA à ce jour. A cela s’ajoutent le départ de manière automatique des agents en ayant atteint l’âge de la retraite. Et, la programmation de 30 à 40 milliards de francs CFA  à partir de  la loi des finances 2018, pour les départs volontaires à la retraite initiés par le gouvernement et qui a reçu un écho favorable en masse auprès de plusieurs fonctionnaires proches de la retraite.

L’autre prévision en terme de réduction du train vie de l’Etat réside au niveau de l’élaboration du projet de loi de finances 2018. Pour le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, ce projet de loi a été élaboré en collaboration avec les partenaires financiers, dont le FMI, en vue d’aboutir à des chiffres justes et fiables.

« La nouveauté de ce projet de loi de finances, est contenue dans le traitement des attributions de produits de financement qui avaient des affectations spécifiques et ces produits n’étaient pas retracés dans la loi de finances et venaient déséquilibrer la présentation des comptes financiers. A l’assemblée nationale ou au Sénat, les parlementaires avaient raison de nous reprocher sur le fait que nos chiffres n’étaient pas justes dans les précédents projets de loi de finances, parce que nous présentions nos ressources de manière brute. Or nous savons qu’il y a certaines directions générales qui ont des ristournes comme la pêche, la forêt, et autres secteurs, à qui un certain nombre de texte attribuaient certaines cotes part de ces ressources. Jusqu’à à présent on inscrivait seulement le montant brut, mais on ne retraçait pas ces affectations. Cela donnait des déséquilibres de telle sorte qu’on engageait des dépenses et que les ressources  disponibles n’étaient pas celles qui étaient prévues dans le document. Nous avons voulu isoler les produits d’affectation pour dire à l’État le montant disponible. La grande nouveauté de la loi est donc, de retracer le produit afin d’obtenir les ressources nettes disponibles dans la présentation », a-t-il expliqué.

Ajoutant que « les chiffres que nous avons, sont ceux que nous discutons avec les partenaires. Ce projet de budget 2018 que nous avons présenté n’a jamais aussi été transparent et fiable contrairement à d’autres précédents.  Ces partenaires viennent tous les trois mois pour vérifier ce que nous avons convenu ».

SN/FSS

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