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La sécurité alimentaire constitue une « priorité majeure » du gouvernement sénégalais (FAO)


  13 Août      100        Agriculture (4138), Economie (20969), Photos (4436),

 

Dakar, 13 août (APS) – L’évolution croissante de la part relative des dépenses de la sécurité alimentaire, nutritionnelle et d’agriculture durable (SANAD) dans les dépenses totales de l’Etat montre que la sécurité alimentaire et nutritionnelle constitue une « priorité majeure » du gouvernement du Sénégal, a indiqué, lundi à Dakar, le représentant intérimaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Reda Lebtahi.

« La sécurité alimentaire et nutritionnelle constitue une priorité majeure du gouvernement du Sénégal comme le montre l’évolution croissante de la part relative des dépenses de la sécurité alimentaire, nutritionnelle et d’agriculture durable dans les dépenses totales de l’Etat » a souligné Reda Lebtahi.

Le représentant intérimaire de la FAO s’exprimait à l’ouverture de l’atelier de sensibilisation et de lancement du processus d’élaboration du Document de Programmation triennale de la Sécurité alimentaire II (DPTSA II).

Selon lui, « ces dépenses sont passées de 5,4% (1,6% du produit intérieur brut) en 2010 à 7,8% (2,3% du PIB) en 2014 ».

Il faisait ansi référence aux résultats de l’étude portant sur le thème : « Prévisibilité des dépenses publiques liées à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal » conduite par la Délégation de l’Union européenne (DUE) de septembre à octobre 2015 au Sénégal.

« Cette étude montre l’évolution croissante de la part relative des dépenses de la SANAD dans les dépenses totales de l’Etat », relevé M. Lebtahi.

« L’objectif était d’accompagner la mise en place du système de protection sociale au Sénégal par un renforcement de la contribution du Contrat de réforme sectorielle (CRS) », a-t-il rappelé.

Et Reda Lebtahi de faire noter que « la production de ce document contribuera à assurer la multi-sectorialité dans la formulation, la programmation et la budgétisation de la sécurité alimentaire ».

Cela ne fera, selon, que « renforcer la crédibilité ainsi que le caractère participatif et inclusif de l’exercice en vue de s’accorder, ensemble et de façon consensuelle sur les défis à relever ».

Venu représenter le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Khalifa Ababacar Fall a souligné qu’on ne « peut pas nier que la malnutrition sévit toujours dans le nord ».

Le document permet, dit-il, « d’avoir une idée du gab à combler pour prendre en charge les besoins en matière de sécurité alimentaire et en nutrition ».

« C’est un document important car il fait suite à une étude qui a été menée par l’Union européenne pour appuyer le Sénégal à faire un diagnostic sur les besoins en matière de sécurité alimentaire », a-t-il dit.

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