Lusaka, 17/12/2022 -(MAP)- Le partenariat public-privé est un moyen essentiel pour lutter contre le VIH en Zambie, dans la perspective d’éliminer ce fléau à l’horizon 2030, a indiqué vendredi le ministère de la Santé.
«L’éradication du VIH nécessite des efforts concertés de la part de diverses parties prenantes et du secteur privé, comme le stipule le Plan d’urgence du Président zambien pour la lutte contre le sida (PEPFAR)», a déclaré le secrétaire permanent chargé des services techniques du département de tutelle, Lackson Kasonka.
S’exprimant dans la cadre de la 15ème conférence technique annuelle nationale sur le VIH, la tuberculose, la Covid-19 et l’hépatite virale, le responsable a souligné que le soutien des différents partenaires a apporté une réponse efficace aux épidémies qui ont ravagé le pays et le monde en général.
«Le ministère de la Santé salue et soutient les rassemblements scientifiques visant à élaborer des politiques et des orientations fondées sur des données probantes pour répondre aux problèmes de santé qui affectent la population zambienne», a-t-il ajouté.
M. Kasonka a observé également que le gouvernement doit renforcer le système de santé et le repositionner pour qu’il soit résilient et réactif aux besoins de chaque personne.
Pour sa part, le directeur du ministère de la Santé pour les maladies infectieuses, Lloyd Mulenga, a affirmé que cette conférence revêt une importance majeure en matière de conception des solutions techniques visant à lutter contre le VIH et y mettre fin d’ici 2030.
«Le VIH constitue une menace sérieuse pour la santé publique, ce qui explique l’intérêt de cette conférence qui s’est penchée pendant trois jours sur les mesures visant à réduire les nouvelles infections chez les enfants, les adolescents et la population en général», a-t-il signalé.
Il a de même estimé que «le gouvernement zambien seul ne peut pas réussir à lutter efficacement contre le VIH, d’où la nécessité de renforcer les partenariats en vue d’apporter une réponse efficace contre les épidémies dans le pays».
De son côté, la directrice générale du Conseil national du sida, Connie Osborne, s’est félicité des efforts déployés par le gouvernement et ses partenaires au cours des 40 dernières années pour endiguer la prolifération du VIH.
Rappelant que plus de 1,2 million de personnes sont sous traitement en Zambie, elle a signalé que davantage devait être fait pour réduire les infections au VIH dans le pays.
