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La Zlecaf et l’AGOA offrent de grandes opportunités économiques à l’Afrique (Commissaire de l’UA)


  3 Novembre      118        Economie (22112), Politique (26367),

 

Johannesburg, 03/11/2023 -(MAP)- La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) apportent des avantages économiques bien plus importants à l’Afrique, a indiqué, vendredi à Johannesburg, le Commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’Union africaine, Albert Muchanga.

S’exprimant lors de la deuxième journée du 20è Forum de l’AGOA, qui se tient du 2 au 4 novembre, M. Muchanga a déclaré que l’AGOA ne constitue aucune menace pour la ZLECAf, arguant qu’au contraire, la combinaison des deux accords commerciaux sont porteurs de bienfaits et d’avantages commerciaux énormes pour les pays africains.

Il a, à cette occasion, apaisé les craintes selon lesquelles l’avènement de la ZLECAf aurait pour conséquence que les États-Unis ne renouvelleraient pas l’AGOA à son expiration en 2025.

L’AGOA, qui a été lancée en 2000, donne un accès en franchise de droits et sans quotas au marché lucratif des États-Unis pour les exportations de près de 40 pays africains qualifiés.

Dans l’état actuel des choses, les pays africains ne sont pas obligés d’offrir en échange de telles concessions aux importations américaines, ce qui est déjà une pomme de discorde pour certaines entreprises américaines, qui estiment que la législation américaine les a légèrement désavantagées.

Evoquant cette question, le Commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’UA a déclaré que la ZLECAf comblait certaines des lacunes de l’AGOA. «Ils se plaignent de ne pas pouvoir accroître leurs investissements dans toute l’Afrique, en raison de la taille réduite et fragmentée des marchés. Cependant, grâce à la zone de libre-échange continentale, nous avons défragmenté nos économies et crée un vaste espace de marché », s’est-il enorgueilli.

Ainsi, explique-t-il, la ZLECAf, créée en 2018, donne aux entreprises américaines l’accès à plus d’un milliard de personnes et à un marché évalué à des milliards de dollars.

Lors de la première journée du Forum, les participants ont déclaré que le commerce bilatéral combiné entre les bénéficiaires de l’AGOA et les États-Unis a dépassé, l’année dernière, 46 milliards de dollars et qu’il existe un fort potentiel de croissance supplémentaire à mesure que les échanges et les investissements s’intensifient.

Ils estiment qu’une extension de l’AGOA favorisera les investissements étrangers en Afrique et renforcera l’impact de l’industrialisation sur le continent. En outre, cela soutiendra également les efforts des pays africains visant à accroître les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui couvre 54 pays et 1,4 milliard de personnes, arguent-ils.

Parallèlement au forum se tient l’exposition Made in Africa qui présente les produits de plus de 500 entreprises de toute l’Afrique subsaharienne. Elle expose les produits de la région dans les domaines de l’agriculture, de l’automobile, des produits chimiques, des métaux et minéraux, des mines et des machines, de l’habillement et du textile, du cuir et des chaussures, ainsi que du secteur de la construction navale.

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