Abidjan, 27 juil 2020 (AIP)- Originalement composé de cinq couplets, l’hymne national de la République de Côte d’Ivoire, « l’Abidjanaise » écrit par Feu- Mgr Pierre-Marie Coty, le 27 juillet 1960, comporte des paroles fortes qui exhortent les Ivoiriens et autres habitants de cette terre à l’union, à la disciple et au travail.
Une exaltation de « la terre d’espérance » qu’est la Côte d’Ivoire, « le pays d’hospitalité »
De par sa situation géographique qui lui confère un sol, un sous-sol riche, la Côte d’Ivoire se présente comme un pays prospère, une terre d’espérance avant même son indépendance en 1960. Elle est une terre d’accueil des populations de la sous-région, attirant une myriade de peuples de différents pays d’Afrique de l’ouest avec un taux d’immigration de 24% de la population, selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2014.
La Côte d’Ivoire doit sa grandeur à ses « légions remplies de vaillances »
Chaque Ivoirien, membre de la légion du pays, travaille à assurer la richesse du pays constituée par sa Constitution, ses Institutions, ses édifices, l’union, la paix. L’Ivoirien, vaillant, doit ainsi aspirer au bonheur et se battre pour l’intérêt de la Nation.
Un appel à être fiers d’être des « fils de cette chère Côte d’Ivoire »
Le pays lance un appel à bâtir et à œuvrer pour son développement, à cultiver l’amour, la paix et la cohésion sociale. Il faut faire de la recherche de la paix un héritage commun à transmettre aux générations. S’il est revenu aux devanciers d’avoir « dans la paix, ramené la liberté », il nous revient, génération actuelle, de garder jalousement cette paix et de la transmettre, coûte que coûte.
Plus qu’un Ivoirien nouveau, le devoir du citoyen sera « d’être un modèle, de l’espérance promise à l’humanité ».
L’Ivoirien doit être une référence, un repère de qualité pour les autres Nations, voire pour le monde.
Une exhortation à former une « Patrie de la vraie fraternité »
Plus qu’un pays repéré sur une mappemonde, la Côte d’Ivoire doit être une Patrie où les habitants de toutes religions, d’ethnies, d’appartenance politique, sont des frères et sœurs vivant ensemble sans tenir compte des différences, des qualités et défauts de tous.
L’Abidjanaise fait partie des cinq symboles à savoir le portrait du Président de la République, le drapeau, les armoiries, la devise nationale. La musique de l’Abidjanaise a été composée par l’abbé Pierre-Michel Pango. Elle a été composée par Feu Mgr Cotty dans le cadre d’un concours lancé par la premier président ivoirien, Félix Houphouët Boigny.