Aneho, 7 oct. (ATOP)- Les acteurs locaux du cadre de concertation de la protection de l’enfant de la préfecture des Lacs ont fait une évaluation à mi-parcours des activités du troisième trimestre lors d’une réunion le jeudi 6 octobre à Aného.
La rencontre a été organisée par la coordination dudit cadre avec l’appui technique et financier du projet « ENSEMBLE ». Elle a permis de faire le bilan des activités, de relever les difficultés rencontrées et de proposer des approches de solutions.
Les travaux ont également consisté à présenter la situation des cas d’abus des enfants reçus et gérés. Il résulte de ces rapports que quarante-sept cas ont été enregistrés de juin à septembre 2022 et cent neuf de janvier à septembre. Il s’agit des cas de fugue, de maltraitance, d’inceste, d’enfants en situation de handicap, de placement en orphelinat, de mariage précoce. Il y a également des cas de viol, de déclaration d’abandon d’enfant, d’enfants en conflit avec la loi.
S’agissant des difficultés rencontrées, elles sont entre autres liées à l’insuffisance de moyens matériel, humain et financier et de la non déclaration des cas d’abus pour des raisons de lien familial.
Le directeur préfectoral de l’Action sociale des Lacs, M’belou Ananbiréré a remercié les acteurs pour l’intérêt qu’ils accordent aux questions des droits des enfants. Il les a exhortés à œuvrer davantage en vue de l’amélioration des conditions de vie des enfants dans la préfecture.