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L’AFD compte investir plus de 11 milliards de CFA dans des projets d’éducation, de formation et de l’environnement au Niger (conventions)


Niamey, 20 Avril (ANP)- L’Agence Française de Développement (AFD) compte investir 11,7 milliards de francs CFA dans des projets du secteur de l’éducation, de la formation et de l’environnement au Niger.

Trois conventions relatives à ces financements ont été signées, ce mercredi 20 Avril 2022, par le Secrétaire Général du Ministère des finances, Dr Mamane Boukari, et le Directeur général de l’AFD, M. Rémy Rioux, en présence de l’ambassadeur de France au Niger, M. Alexandre Garcia.

Dans le discours qu’il a lu à cette occasion, le Ministre nigérien en charge de l’enseignement supérieur a précisé que « la première convention est une subvention de 10 millions d’euros, soit environ 6,6 milliards de FCFA, accordée à l’Etat par le Partenariat Mondial pour l’Education (PME) », avant d’ajouter que « ces ressources, déléguées à l’AFD, contribueront au financement du Projet d’Appui à la Professionnalisation de l’Enseignement Supérieur (PAPES) »

Selon Mamoudou Djibo, le PAPES sera mis en œuvre à travers trois composantes.

La composante 1, dont la maitrise d’ouvrage est assurée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a-t-il renseigné, vise à assurer la professionnalisation de l’enseignement supérieur grâce à une amélioration de la qualité de l’offre de formation courte et professionnalisante répondant aux besoins prioritaires pour le développement du pays.

La composante 2, dont la maitrise d’ouvrage est assurée par l’Université Abdou Moumouni, a-t-il fait savoir, concerne la création d’une plateforme technico-pédagogique en agroalimentaire sous forme de Groupement d’Intérêt Public (GIP), afin de professionnaliser et développer ce secteur porteur en s’adressant à la fois aux milieux académiques et socio professionnels à travers la formation initiale et continue ainsi que l’innovation et l’incubation de porteurs de projets, en particulier les femmes entrepreneures du secteur.

S’agissant de la composante 3, le ministre a souligné qu’elle « sera dédiée à la coordination et au pilotage du projet ainsi qu’au renforcement des capacités du Ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche ».

La seconde convention, portant également sur le secteur éducatif, est une subvention de 2,8 millions de dollars canadiens, soit 2,5 milliards de FCFA, a souligné M Djibo.

Il s’agit, a-t-il dit, d’un financement du Ministère Canadien des Affaires Etrangères, du Commerce et du Développement. Ce financement du Ministère contribuera à la mise en œuvre du Plan de Transition du Secteur de l’Education et de la Formation Professionnelle sur la période 2022-2023.

Selon ses explications, ce financement vise entre autres à réduire les disparités dans l’accès et l’achèvement de l’éducation et de la formation et assurer la maitrise des compétences fondamentales par les élèves dès le primaire et appuyer la diversification des parcours.

Il ambitionne aussi l’amélioration de la gestion et du pilotage du système éducatif axé à sur l’efficience et la redevabilité au niveau central, déconcentré et décentralisé.

Parlant de la troisième convention, d’un montant de 4 millions d’euros, soit 2,6 milliards de FCFA, l’officiel nigérien a indiqué qu’elle porte sur le secteur de l’environnement.

« Il s’agit d’un cofinancement, sous forme de subvention accordée par l’AFD à hauteur de 3 millions d’euros et le Fonds français pour l’environnement mondial pour 1 million d’euros », a-t-il déclaré.

Il a, en outre, précisé que « ces ressources sont destinées au financement du projet Bois Energie Sahel (BES), dont l’objectif général est d’améliorer des conditions d’accès à l’énergie de cuisson des populations des principaux centres urbains du Niger grâce à un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en bois énergie et la promotion de technologies performantes de cuisson domestique, permettant le maintien et l’accroissement du carbone forestier et la conservation des écosystèmes forestiers ».

De façon spécifique, a poursuivi le Ministre de l’enseignement supérieur, le projet a pour objectif de planifier, mettre en œuvre, suivre et contrôler, et inciter les acteurs à respecter un aménagement forestier durable, aux niveaux central, communal et local (volet « Offre » du projet).

Le projet vise également à augmenter les taux d’équipement et d’usage des solutions de Cuisson Propre et Efficace (CPE) pour les populations urbaines et péri urbaines (volet « Demande » du projet).

La nature et la composition de l’ensemble de cette aide révèlent également, à la fois, la qualité et la diversité des interventions de l’AFD au Niger

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