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L’Afrique doit investir dans des systèmes éducatifs inclusifs et équitables (Charumbira)


  16 Septembre      5        Monde (2395),

 

Johannesburg, 16/09/2024 -(MAP)- Les pays africains se doivent d’investir dans des systèmes éducatifs adaptables, inclusifs et équitables, afin que chaque Africain, quel que soit son origine, ait accès aux outils dont il a besoin pour s’épanouir dans un paysage mondial en évolution rapide, a affirmé, lundi à Johannesburg, le président du Parlement Panafricain (PAP), Fortune Charumbira.

Dans un discours à l’ouverture officielle des travaux de la session de septembre du PAP, M. Charumbira a fait le triste constat qu’au XXIe siècle, l’Afrique est toujours confrontée aux défis les plus importants au niveau mondial dans le secteur de l’éducation.

«Le taux de non-scolarisation en Afrique a atteint l’estimation mondiale alarmante de 98 millions», a-t-il déploré, précisant que le taux de pauvreté des apprentissages, c’est-à-dire la part des enfants qui ne savent pas lire un texte simple et le comprendre à l’âge de 10 ans, était le plus élevé d’Afrique subsaharienne avant la pandémie de COVID-19, soit 86 %.

Il a, à cet égard, souligné que l’Afrique aura besoin de 17 millions d’enseignants supplémentaires pour parvenir à l’éducation primaire et secondaire universelle d’ici 2030.

«Cette situation est en effet regrettable, car les avantages que l’Afrique peut tirer en investissant dans un secteur éducatif robuste et inclusif, en particulier un secteur qui

s’aligne sur les besoins du marché et de la société, ne peuvent être surestimés», a-t-il dit.

Abordant la question du changement climatique, M. Charumbira a indiqué que ce phénomène constitue une menace existentielle pour notre continent, affectant l’agriculture, les ressources en eau et la biodiversité.

Les impacts de plus en plus graves du changement climatique exigent une action urgente et globale, soutient-il, notant que les pays africains doivent défendre des pratiques durables, investir dans les énergies renouvelables et renforcer leur résilience climatique. «En adoptant des solutions innovantes et en favorisant la coopération régionale, nous pouvons atténuer les effets néfastes et préserver notre patrimoine naturel pour les générations futures», a-t-il suggéré.

Dans cette même veine, le président de l’institution législative continentale estime que l’Afrique doit être à l’avant-garde des négociations internationales sur le climat, en plaidant pour des solutions justes et équitables qui reconnaissent l’impact disproportionné du changement climatique sur notre continent.

Les émissions de gaz à effet de serre polluent davantage en Europe et dans les pays occidentaux, mais l’impact se fait sentir plus durement en Afrique, même si nous sommes moins responsables de la pollution, relève-t-il.

Et d’ajouter que notre réponse au changement climatique doit être guidée par la solidarité dans la recherche de la justice climatique et par un engagement à garantir que notre approche stratégique de la remédiation climatique soit à la fois durable et inclusive, en particulier à l’approche de la COP 29.

Le Parlement Panafricain (PAP), organe législatif de l’ Union africaine, a officiellement ouvert, lundi à Johannesburg, les travaux de sa session de septembre, en présence de députés marocains.

Cette nouvelle session se déroule sous le thème de l’Union africaine pour 2024 : «Éduquer un Africain apte au 21e siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la

vie, de qualité et pertinent en Afrique».

Le Parlement panafricain est une Assemblée consultative de l’Union africaine qui regroupe les députés des pays membres de l’Union africaine. Il a été créé en vertu de l’article 5 de l’Acte constitutif de l’UA et installé officiellement dans ses fonctions le 18 mars 2004.

Chaque État membre est représenté au sein du PAP par cinq parlementaires issus de la majorité et l’opposition, dont au moins une femme, élus ou désignés par leurs parlements ou organes législatifs nationaux.

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