Johannesburg, 29/04/2024 -(MAP)- Les forces de sécurité sud-africaines sont en état d’alerte pour prévenir toute perturbation à la veille des élections générales décisives prévues le 29 mai prochain, a indiqué dimanche la ministre de la Défense et des Anciens combattants, Thandi Modise.
« En tant que gouvernement, nous voulons adresser un sévère avertissement à quiconque aurait l’intention de perturber les élections : les agents des forces de l’ordre agiront avec fermeté à leur égard et les mettront derrière les barreaux », a déclaré Mme Modise dans un point de presse à Pretoria sur les préparatifs sécuritaires pour le scrutin.
À un mois des élections, qui pourraient voir le parti historique du Congrès national africain (ANC au pouvoir) perdre sa majorité absolue, les experts préviennent que la situation pourrait rapidement s’embraser avec un mélange toxique de chômage, de pauvreté absolue, de hausse des prix alimentaires et de rivalités politiques.
« Toute personne qui nuira à des infrastructures essentielles ou les endommagera se rendra coupable d’un crime et sera condamnée à une peine maximale de 30 ans si elle est jugée coupable », a averti la ministre.
Pour sa part, le ministre de la Police, Bheki Cele, a mis en garde que quiconque utilise les réseaux sociaux et les plateformes électroniques pour publier des messages menaçants, inciter à la violence ou causer du tort à autrui avant les élections sera poursuivi en justice.
Il a ajouté que les prochaines élections seront les plus contestées de l’histoire de ce pays, avec 70 partis politiques en lice, 11 candidats indépendants, 52 candidats nationaux et plus de 14.900 candidats pour les sièges aux législatures nationale et provinciale.
Plus de 27 millions d’électeurs inscrits sont appelés aux urnes pour choisir les 400 députés siégeant à l’Assemblée nationale, qui, à leur tour, éliront le prochain président.