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L’Afrique du Sud en proie à la violence basée sur le genre (criminologues)


  27 Décembre      7        Securité (3386),

 

Johannesburg, 27/12/2024 -(MAP)- L’Afrique du Sud a l’un des taux les plus élevés de cas de violences basées sur le genre au monde et cela est dû à des niveaux élevés de criminalité dans le pays, a indiqué, vendredi, le professeur Anni Hesselink, criminologue à l’Université de Limpopo.

«L’abus d’alcool et de drogues, le mépris des droits des femmes et des enfants et l’inégalité des femmes sont devenus la norme dans certaines cultures sud-africaines», a déclaré Mme. Hesselink, en réaction à la mort d’une officière de police à Tshwane qui aurait été abattue par son partenaire mercredi.

Elle a fait constater que malgré toutes les campagnes de sensibilisation menées par le gouvernement, les taux de féminicide demeurent élevés en Afrique du Sud.

«Nous devons nous demander pourquoi les tendances en matière de violence basée sur le genre ne diminuent pas. Dans la plupart des cas, les auteurs sont exposés dès l’enfance à la violence familiale brutale, aux abus physiques et émotionnels, à des modèles violents qui se transmettent ensuite de génération en génération, créant ainsi un cycle de violence», a  expliqué la criminologue.

Selon les statistiques officielles, une femme en couple sur cinq a déjà subi des violences physiques de la part d’un partenaire en Afrique du Sud.

Le criminologue Witness Maluleka explique que l’un des principaux obstacles à la lutte contre ce phénomène est le fait que de nombreux cas d’abus ne sont pas signalés aux autorités. Certaines victimes hésitent à signaler les abus, parce qu’elles estiment que les policiers ne sont pas suffisamment formés pour traiter la violence basée sur le genre et peuvent se montrer dédaigneux ou insensibles à leurs préoccupations, note-t-il.

Pour sa part, Aleta Miller, Représentante du Bureau d’ONU Femmes en Afrique du Sud, a déclaré que réduire la violence à l’égard des femmes dans le pays nécessite «une stratégie élargie à l’ensemble de la société».

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