Johannesburg, 13/09/2024 (MAP) – Le gouvernement sud-africain fera appel à des experts pour le conseiller sur le projet d’acheter environ 2500 MW d’énergie nucléaire pour le réseau électrique national, a indiqué jeudi à Pretoria le ministre de l’Énergie et de l’Électricité, Kgosientsho Ramokgopa.
«En tant que pays, nous nous réservons le droit de déterminer quelles technologies et quelles sources d’énergie nous allons utiliser. C’est un droit souverain», a déclaré M. Ramokgopa lors d’un point de presse en marge de la conférence sur «Les perspectives d’avenir de l’énergie nucléaire en Afrique du Sud».
Il a, à ce propos, souligné que son Département est ouvert à des discussions franches sur les sources d’énergie qui alimentent le pays. «Nous allons discuter de toutes les technologies et de toutes les sources d’énergie, car elles sont toutes nécessaires pour nous aider sur le plan énergétique», assure-t-il.
Le responsable a de même déclaré que le gouvernement veille à garantir que «nous atteignons les conditions de la souveraineté énergétique et que nous poursuivons d’autres utilisations pacifiques en dehors de l’alimentation de l’économie sud-africaine».
Le mois dernier, la décision ministérielle concernant l’achat de quelque 2 500 MW d’énergie nucléaire a été retirée. Cependant, selon M. Ramokgopa, cette énergie fait toujours partie intégrante du mix énergétique de l’Afrique du Sud.
«Le nucléaire fait partie de l’avenir, mais il est important que le processus d’approvisionnement puisse résister à l’épreuve du temps. Il s’agit de pouvoir se soumettre à un examen minutieux», a-t-il déclaré.
La conférence vise à faciliter une compréhension globale de l’état actuel et des perspectives d’avenir de l’énergie nucléaire en Afrique du Sud, à travers des discussions et des efforts de recherche ouverts et objectifs.
Les discussions porteront sur l’identification des principaux défis et opportunités liés à l’énergie et à la technologie nucléaires, afin de recueillir des idées et des recommandations pour affiner et mettre en œuvre les politiques à travers un dialogue et une collaboration solides entre les parties prenantes, notamment le gouvernement, l’industrie, le monde universitaire, la société civile et les principaux acteurs, indique-t-on de même source.