Johannesburg, 22/03/2022 -(MAP)- La Commission sud-africaine des droits de l’homme (SAHRC) a souligné, mercredi, que de nombreux défis empêchent encore les citoyens sud-africains d’accéder pleinement à leurs droits, alors que le pays a célébré mardi la Journée nationale des droits de l’homme.
La Journée des droits de l’homme est célébrée, le 21 Mars, à l’occasion de l’anniversaire du massacre de Sharpeville en 1960. Au cours d’une manifestation pacifique contre les lois injustes de l’apartheid sur les laissez-passer, 69 personnes ont perdu la vie et 180 autres ont été blessées lorsque la police a ouvert le feu.
la Journée des droits de l’homme de cette année intervient à un moment où l’Afrique du Sud continue de lutter contre plusieurs défis en matière de droits de l’homme, notamment la crise de l’électricité qui se pose avec acuité.
Les autres défis comprennent le changement climatique et les catastrophes naturelles, la violence sexiste, le chômage, le manque de prestation de services, la corruption endémique, ainsi que la criminalité et les tensions raciales, a indiqué la Commission, appelant tous les Sud-africains à préserver leurs libertés fondamentales.
Elle a soutenu que la Journée des droits de l’homme a été l’occasion pour tous les Sud-africains de réfléchir au « passé douloureux et injuste du pays » et à l’importance de la transition de l’apartheid. «Bien qu’il existe de nombreux défis urgents dans notre pays, y compris des pressions socio-économiques généralisées qui continuent d’aggraver les inégalités, nous devons réfléchir au fait que les droits de l’homme doivent être préservés à tout moment et qu’il est très important de faire respecter ces droits de manière égale en période de conflit», note-t-elle.