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L’ANALYSTE VIDÉO ABDOULAYE SECK ÉVOQUE SON EXPÉRIENCE MAROCAINE


  13 Août      76        Sport (12593),

 

Dakar, 13 août (APS) – L’ancien analyste vidéo sénégalais Abdoulaye Seck, qui officie désormais pour le FUS de Rabat depuis février 2020, dit avoir trouvé au Maroc « un terrain d’expression pour donner la pleine mesure de ses capacités ».

« Oui, j’ai trouvé ici un terrain idéal pour faire mon job », a déclaré le technicien, ancien analyste vidéo de Diambars et Génération Foot, dans un entretien avec l’APS.

« Mes idées ont été validées par l’ancien entraîneur du club Walid Regragui (ancien professionnel et international marocain) mais malgré son départ pour le Qatar, j’ai continué à travailler au niveau du centre de formation mais aussi avec l’équipe première », a-t-il relevé.

Le technicien sénégalais a travaillé cette année avec son compatriote Demba Mbaye, ancien entraîneur de Niary Tally et Génération Foot, directeur de la formation avant d’être porté à la tête de l’équipe première en avril dernier. Le FUS de Rabat était à l’époque englué dans les bas-fonds du classement.

« Mais finalement, il a réussi à relever le défi et à assurer le maintien de l’équipe première », a indiqué l’analyste vidéo au sujet de son compatriote, avant de signaler que dans toutes les équipes de Botola 1 et 2, on trouve des analystes vidéos ou des référents.

Il a indiqué qu’en début de saison, la Fédération marocaine de football « a fait venir un spécialiste de l’Angleterre qui a travaillé avec les techniciens locaux », précisant que l’analyste vidéo fait partie prenante du staff de toute équipe moderne.

« De la détection, du recrutement, de la programmation, de la périodisation, du choix des joueurs, de la stratégie du plan de jeu, l’analyste moderne est présent non plus comme un simple technicien de la vidéo mais comme un entraîneur courroie de transmission entre les données et l’équipe », a expliqué le technicien.

« Il est entraîneur sur le terrain et en dehors, membre à part entière du staff technique. Pendant, avant et après, il apporte un nouvel œil aussi bien sur l’entraînement visible (classique) que sur l’entraînement invisible (séances vidéo, séance théorie », a-t-il dit. Ce qui, selon lui, est aussi « un aspect du haut niveau ».

Malgré la bonne expérience qu’il vit à ce niveau avec le FUS, au sein de l’élite marocaine, il n’exclut pas de revenir au Sénégal si « un projet intéressant » lui est proposé.

« Ce que je fais avec les enfants d’autrui, pourquoi pas le faire dans mon pays si le projet existe », a ajouté le technicien titulaire d’une licence B de la Confédération africaine de football (CAF).

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