Aného, 10 jan. (ATOP)- « L’ATOP dans le paysage médiatique Togolais, hier, aujourd’hui et demain », le thème de la table ronde ayant marqué le lancement des activités du jubilé d’or de l’Agence togolaise de presse, le vendredi 10 janvier à Aného.
Deux panelistes, Dr Adji Tchakbera, rédacteur en chef à la Télévision togolaise (TVT) et Pétchézi Fabrice, président de l’Observatoire togolais des médias (OTM) ont entretenu l’assistance, une occasion de faire le point sur le cheminement de l’agence tout en esquissant les contours de son avenir.
Les panélistes ont débattu du parcours de l’agence, la première agence de presse au Togo. Trois périodes ont jalonné l’histoire de l’agence, a relevé les panelistes, entre autres, de 1975-1990 ; de 1990-2010 et de 2010 à nos jours. Sur ces trois phases, l’agence a connu des moments de gloire, des périodes émoussées par l’avènement du numérique et des réseaux sociaux. Les orateurs ont mis en exergue quelques défis notamment le manque de personnel et de matériel de travail. Ils ont touché du doigt l’inadaptation des agents aux mutations technologiques et les perceptions du public qui méconnait la mission de l’agence et la confusion permanente de l’Agence avec le quotidien national Togo Presse.
Pour un repositionnement de cet organe de presse qui bénéficie d’un maillage national, un avantage d’envergure sur les autres organes de presse au plan national, les panelistes ont recommandé quelques pistes comme l’adaptation de l’agence à l’avancée technologique et la formation des agents
Cette rencontre a mobilisé plusieurs personnalités politiques, administratives, traditionnelles, religieuses au premier rang desquelles le directeur du cabinet du ministère de la communication, des médias et de la culture, Franck Missité et M. Eyebiyi Kokouvi Adéyêmi, directeur de l’Agence.
Créée par décret présidentiel N°75-30 du 5 mars 1975, l’Agence togolaise de presse est née pour remplacer les anciens Centres d’information répartis dans les préfectures, alors appelées circonscriptions administratives. Depuis, elle a su s’imposer comme une source d’informations dans le pays. Avec une présence territoriale couvrant 35 préfectures, l’ATOP joue un rôle clé dans la collecte, le traitement et la publication d’informations variées, qu’elles soient politiques, administratives, culturelles, religieuses ou liées à des faits divers.