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LANCEMENT D’UN PROJET DE RÉSILIENCE DES SYSTÈMES D’ASSAINISSEMENT FACE AU CLIMAT


  30 Avril      36        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Dakar, 30 avr (APS) – L’Institut mondial de la croissance verte, (GGGI, anglais) a procédé jeudi au lancement d’un projet visant à approfondir la compréhension des émissions de gaz à effet de serre à partir du système d’assainissement et leur résilience, face aux effets climatiques.

« Ce projet s’intègre dans une approche globale et contribuera à la mise en œuvre des stratégies d’atténuation enregistrées dans les contributions déterminées au niveau national (CDN) mais également à renforcer la résilience face aux changements climatiques », a dit Oumar Sène, directeur de l’Assainissement.

Axé sur « changement climatique et assainissement : évaluer la résilience et les émissions (SCARE) », ce projet doit fédérer les divers acteurs mais aussi obtenir de meilleurs estimations d’émissions de gaz à effet de serre liées à l’assainissement dans les zones urbaines et les villes secondaires, a expliqué M. Sène.

Il s’agit, a-t-il ajouté, d’améliorer la disponibilité des produits et services climatiques qui fournissent des projections et des données climatiques.

Ces données visent à « soutenir la prise de décisions opérationnelles et politiques pratiques dans la planification et le développement des services d’assainissement dans le pays à revenu intermédiaire ».

Il a souligné que « la hausse de la température risque d’entraîner des conditions critiques pour la gestion des ouvrages d’assainissement’’.

Ces impacts doivent être anticipés afin que le service public de l’assainissement demeure optimal, en santé publique et de protection de l’environnement, a-t-il ajouté.

« Toutes choses qui traduisent une grande vulnérabilité de nos écosystèmes de manière générale mais aussi, en particulier de nos services d’assainissement », a relevé Oumar Sène.

Il a insisté sur « la nécessité d’engager des actions immédiates et précises, d’atténuation et d’adaptation qui passe par une bonne maitrise des phénomènes ».

« L’analyse de la résilience des systèmes ayant déjà commencé au Népal, Ouganda et Ethiopie, sera partagée avec le Sénégal et sera incorporée dans les analyses pour le Sénégal », a de son côté expliqué le conseiller principal pays de GGGI, Mamadou Konaté.

Ce projet se structure en deux packages dont l’un vise à comprendre les émissions et leur atténuation et l’autre à comprendre l’analyse de la résilience des systèmes d’assainissement, a précisé, le conseille à GGGI.

Plusieurs universités notamment l’Institut polytechnique de Thiès interviendront dans la mise en œuvre du projet alors que la recherche sur les émissions sera faite au niveau de villes de Kaolack et Tivaouane.

Le projet de recherche, d’une durée de trois ans, polarise cinq pays à savoir le Bangladesh, l’Ethiopie, l’Ouganda et le Sénégal.

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