Luanda, 09/07/2023 -(MAP)- Un total de 56,950 réfugiés et demandeurs d’asile issus de différents pays vivent sur le territoire angolais, a indiqué la représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en Angola (HCR), Yuko Maeno.
« Sur ce chiffre, 54 % sont des demandeurs d’asile et 46 % sont des réfugiés », a déclaré Mme Maeno lors d’un atelier de formation sur les moyens de lutter contre la traite des êtres humains, destiné aux professionnels des médias.
Elle a également souligné l’importance de promouvoir le principe d’inclusion dans le cadre d’une action globale en faveur des réfugiés et des demandeurs d’asile, comme étant une approche phare à même de garantir l’accès aux droits et aux services de base pour cette catégorie vulnérable.
Pour sa part, la coordinatrice résidente des Nations Unies (ONU), Zahira Virani, a relevé que cette formation s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion de la migration en Afrique australe (SAMM), qui vise à accompagner les pays partenaires pour établir une gouvernance migratoire juste et efficace.
Ce projet tend également à favoriser un impact positif de la migration internationale sur la croissance économique et le développement des pays d’origine, de transit et de destination, a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Mme Virani a exhorté tous les partenaires « à travailler ensemble pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et garantir la prévention et la protection des personnes, notamment celles exposées à la traite des êtres humains ».
Cette rencontre a été axée sur l’amélioration des connaissances des journalistes afin qu’ils puissent sensibiliser la population et plaider contre les crimes de traite des êtres humains qui visent particulièrement les réfugiés et les immigrés.
Pendant trois jours, les participants ont débattu des différentes formes et manifestations de la traite des êtres humains, comme ils ont été initiés aux efforts de l’Angola et des partenaires internationaux pour faire face à ce fléau.