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L’ARTICULATION ENTRE UNITÉS PASTORALES ET PLANS D’OCCUPATION DES SOLS AU MENU D’UNE RÉFLEXION


  16 Novembre      46        Agriculture (4142),

 

Diamniadio, 16 nov (APS) – L’articulation harmonieuse entre unités pastorales et plans d’occupation et d’affectation des sols est au menu d’un atelier de réflexion ouvert mardi à l’Auditorium de la sphére ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio.

Cette rencontre de trois jours réunit différents acteurs issus du secteur de l’élevage, de l’agriculture, de la forestrerie et des services d’appui aux services territoriales.

Les débats portent sur la gestion durable des ressources naturelles, la structuration et la mise en réseau des acteurs du territoire, l’harmonisation des instruments de planification d’espaces durables sur le plan national de développement de l’élevage.

Les réflexions et échanges aboutiront à des recommandations pertinentes permettant d’améliorer les pratiques et règles de gestion des espaces agropastoraux et leur appropriation par les acteurs locaux afin d’apaiser les relations entre usagers, a expliqué le ministre de l’Elevage et des ressources animales, Aly Saleh Diop.

Venu présider l’ouverture de la rencontre en présence avec son homologue de l’Agriculture et de l’Equipement rural, il a souligné que la gestion du foncier agropastorale reste d’une brulante acuité dans un contexte de ‘’conflits agriculteurs-éleveurs avec parfois des conséquences dramatiques’’.

’’Un plan d’occupation et d’affectation des sols (POAS) est un outil de planification spatiale qui vise à travers l’instauration d’un dialogue permanent entre les élus et les différents acteurs et usagers de l’espace, à assoir une gestion foncière efficiente qui intègre les différents systèmes de production et modes d’occupation du sol dans une logique de développement durable’’, a-t –il relevé..

La terre constitue à côté de l’eau et des semences l’une des principales bases des cultures agricoles et de l’élevage, a rappelé le ministre.

Pour assurer la souveraineté alimentaire pour un certain nombre de produits essentiels, l’accès à la terre, sa bonne gestion et sa productivité deviennent plus que par le passé une condition sine qua none pour l’augmentation significative de la production et le développement harmonieux équitable et durable de l’agriculture, a souligné Aly Saleh Diop.

’’Les potentialités des productions agricoles sont importantes mais les besoins alimentaires des populations ne sont pas encore entièrement couverts malgré les efforts considérables consentis par l’Etat’’, a-t –il ajouté.

En effet, a-t –il expliqué, ’’le gap enregistré, la situation d’insécurité alimentaire notée de manière récurrente dans certaines zones, résultent de l’effet conjugué de la croissance démographique, de la faible productivité des systèmes agricoles et les changements climatiques’’.

Il s’agit ainsi avec tous les acteurs impliqués d’arriver à des conventions locales basées sur une concertation entre acteurs locaux et une réflexion inclusive pour l’élaboration de plans d’occupation consensuels sous la supervision des autorités administratives.

Les présentations des experts ont fait le point sur les différentes expériences menées au niveau de la zone du Ferlo pour l’élaboration d’un Plan d’occupation et d’affectation des sols (POAS).

Le document de capitalisation qui sortira de l’atelier sera exploité à ’’bon escient’’ par le département de l’Elevage en concertation avec tous les acteurs impliqués notamment le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural.

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