Ouagadougou, 26/09/2022 (MAP)- Le Burkina Faso a salué l’acceptation des priorités de la Transition par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Gueterres, et l’engagement pris d’accompagner les autorités burkinabè sur les plans sécuritaire, humanitaire et même alimentaire.
« Le Burkina Faso salue l’acceptation des priorités de la Transition par le Secrétaire général des Nations unies et aussi l’engagement pris d’accompagner les autorités burkinabè afin que sur les plans sécuritaire, humanitaire et même alimentaire, nous puissions faire face à cette situation », indique la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Olivia Rouamba, a l’issue de la réception, samedi, du Président du Burknia Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Gueterres, en marge de la 77-ème Assemblée générale des Nations unies.
Au cours de cette rencontre, note la Présidence du Faso sur sa page Facebook, le Secrétaire général et le Chef de l’Etat burkinabè se sont entretenus sur les questions sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso et dans le Sahel, « qui constituent des préoccupations majeures actuelles dans la région ».
Selon la ministre, « il s’est agi de faire le point à mis parcours de la Transition, présenter les actions prioritaires du moment et aussi solliciter l’accompagnement des Nations unies », ajoute la même source.
Olivia Rouamba a précisé que le Secrétaire général des Nations unies a déjà enclenché le processus afin que notre pays puisse bénéficier, de façon fondamentale, du soutien des Nations unies.
Le président burkinabè avait appelé, vendredi à la 77ème session ordinaire de l’AG de l’ONU, la communauté internationale à soutenir la Transition pour freiner l’expansion du terrorisme qui secoue son pays depuis six ans.
« La seule volonté et la simple détermination du Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme ne suffiront pas à elles seules à produire des effets durables ou irréversibles dans ce domaine. Le soutien de la communauté internationale est indispensable et attendu, à cet égard », a affirmé le président Damiba.
Selon lui, ce soutien est surtout urgent, car la position géographique du Burkina fait de lui un verrou pour freiner l’expansion du terrorisme vers les pays côtiers comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo.