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Le code d’éthique, « document le plus outragé » par le journaliste congolais


  10 Mai      41        Médias (3017),

 

Kinshasa, 10 mai 2024(ACP)- Des professionnels de médias de la République démocratique du Congo(RDC) ont été invités à arrêter d’outrager l’éthique et la déontologie dans le traitement de l’information, au cours d’un atelier organisé vendredi à Kinshasa par le Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC).
« Le code d’éthique et de déontologie s’avère être le document le plus quotidiennement outragé par les journalistes congolais. En témoignent les différents rapports de monitoring que nous avons au jour le jour », a déploré Serge Ndjibu Ngoy, rapporteur adjoint et représentant du président du CSAC à cet atelier.
Il a, en outre, fait remarquer que « ce code à lui seul constitue un mécanisme d’autorégulation qui devrait animer au quotidien toute personne qui exerce dans le domaine de la collecte, du traitement, de la diffusion de l’information ».
Le CSAC a pour « objectif ultime », selon lui, « de renforcer la liberté de la presse et aussi de garantir un environnement favorable d’exercice de métier de journaliste ».
« Il n’existe pas de liberté sans limite, voilà pourquoi il y a des normes en toute chose», a-t-il expliqué.
Il a rappelé que du 01 au 05 mai 2004, les journalistes congolais réunis en Congrès national de la presse sous les hospices du CSAC avaient convenu d’adopter un code de déontologie et de l’éthique du journaliste.

« Je formule le vœu que les rares occasions comme celles-ci soient mises à contribution pour ruminer sur cette matrice de référence qui nous oblige, nous professionnels de médias ( …) de traiter tous les problèmes sans parti pris, de présenter honnêtement tous les projets qui bouleversent la controverse, de bannir l’injure, la diffamation, la médisance, la calomnie et les accusations sans preuves.», a dit Serge Ndibu.
Le CSAC a également pour mission, « de détecter et gérer toute forme de discours haineux, d’incitation à la violence, de désinformation, de sexisme », a rappelé le rapporteur adjoint.
Ces matières ont été abordées au cours dudit atelier de renforcement des capacités
organisé au profit des journalistes, directeurs de programme, rédacteurs en chef et secrétaires de rédaction.

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