Porto-Novo, 01 fév .2019 (ABP)-Une délégation du comité de gestion du Fonds d’appui au développement des médias (FADeM), conduite par son président Lambert Dogo, a échangé mercredi, dans les locaux de la radio Nanto Fm de Natitingou, avec les responsables et les professionnels des organes de presse des départements de l’Atacora et de la Donga pour recueillir leurs propositions, suggestions et recommandations en vue de la formalisation des modalités d’accès aux fonds d’appui au développement des médias.
Cette démarche, selon les membres de la délégation, permettra, non seulement de prendre en compte les critiques positives que formuleraient les acteurs des médias par rapport à la gestion de l’aide de l’état à la presse, mais aussi et surtout de permettre à la presse béninoise de disposer d’un Fonds qui lui ressemble et qui s’inscrit dans l’efficacité et la durabilité pour un véritable impact du développement des médias.
A l’entame de la séance, le président du comité de gestion du Fond Lambert Dogo et son rapporteur Franck Kpochémè sont, entre autres, revenus sur les articles 38, 39 et 40 de la loi du code de l’information et de la communication, pour rappeler notamment les attributions, le contexte de création du Fonds et les défis du comité de gestion. «Nous avons estimé qu’après plus de 20 ans de gestion de l’aide de l’état à la presse privée, il est important que les modalités d’accès puissent ressembler à la réalité de la presse d’aujourd’hui, c’est pourquoi le comité de gestion a décidé d’aller à la rencontre des acteurs de la presse», a confié, en substance, le président du comité de gestion du Fonds.
En saluant cette approche participative du comité de gestion, les acteurs des médias des départements de l’Atacora et de la Donga, présents à cette séance ont, sans langue de bois, fait leur part de propositions.
«Les acteurs ont été très productifs, des langues ont été déliées, de très belles propositions sont en train d’être sorties pour qu’on ait un Fonds qui puisse accompagner réellement le développement des médias d’ici quelques années », a reconnu Lambert Dogo, avant d’appeler toute la presse à rester unie. «Chacun doit mettre du sien pour que le fonds ait une base solide pour l’avenir de notre corporation», a-t-il conclu.
ABP/BYS/TIE