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Le Congo dispose d’un taux de déforestation plus faible en Afrique


  5 Juin      61        Environnement/Eaux/Forêts (6448),

 

Brazzaville, 05 Juin (ACI) – Le taux de déforestation du Congo est l’un des plus faibles en Afrique, en raison de sa bonne gestion de la forêt et de façon durable, facilitant ainsi la régénération de cette ressource, a souligné, le 4 juin à Brazzaville, la ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan Nonault.

Cette bonne gestion s’explique notamment par la mise en place d’un vaste programme national d’afforestation et de reboisement, lancé il y a dix ans, et les multiples opérations de planting d’arbres. La restauration des mangroves et des forêts du Congo fait également partie de cette bonne gestion, a indiqué la Mme Soudan Nonault dans son message lu dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année. Cette édition a été la 49ème, a-t-on indiqué.

De même, la volonté réitérée du Chef de l’Etat de voir s’exercer partout l’autorité d’un Etat qui se veut à la fois un Etat de droit et un Etat protecteur, a incité le ministère en charge de l’environnement à exiger la mise en œuvre systématique, en conformité avec la loi, des études d’impact environnemental et social ainsi que l’application rigoureuse de leurs recommandations, a-t-elle fait savoir pour expliquer cette bonne gestion.

Elle relevé également les efforts fournis dans la lutte contre le braconnage et qui se poursuit sans relâche. A ce sujet, elle a félicité la justice congolaise qui «a lourdement condamné, il y a un peu moins d’un an, un braconnier notoire du parc de Nouabalé Ndoki, responsable de l’abattage de plus de 500 éléphants en 10 ans», envoyant ainsi un message fort qui montre que les crimes contre les espèces protégées et l’environnement seront sanctionnés avec la plus grande rigueur.

Pour la ministre en charge de l’environnement, quand on parle d’écosystème au Congo, on pense à cette extraordinaire niche écologique qu’est le Bassin du Congo, à cette exceptionnelle réserve de biodiversité de quatre millions de kilomètres carrés que le pays partage avec ses voisins, à cette seconde forêt primaire au monde, après celle de l’Amazonie, qui recouvre 65% du territoire national.

«Cet écosystème du Bassin du Congo est non seulement vital pour nous, mais pour l’ensemble de la planète. La perte de ces forêts libérerait 80 milliards de tonnes de gaz carbonique dans l’atmosphère et entraînerait la disparition de nos tourbières de la Cuvette centrale, soit 30 milliards de tonnes de plus», a expliqué la ministre Soudan Nonault.

Elle a fait remarquer que les effets d’une telle catastrophe feraient augmenter la température moyenne mondiale non pas de 1,5 degrés, à l’horizon 2050, mais de 5 degrés, avec des conséquences incalculables pour l’humanité. Ainsi, elle a dénoncé des menaces qui planent sur l’écosystème et qui ont pour noms exploitations minières et forestières illégales, agriculture sur brûlis, braconnage, surpêche, érosions et pollutions de toutes sortes.

Donnant l’explication d’un écosystème, elle a dit qu’il s’agit d’un équilibre naturel dans lequel les hommes, les animaux, les insectes, les plantes, les arbres et l’eau coexistent en symbiose et ne peuvent pas vivre les uns sans les autres, car si l’un des maillons de cette chaîne venait à disparaitre, c’est tout l’ensemble qui serait en danger.

La Journée mondiale de l’environnement a été célébrée cette année sur le thème «La restauration des écosystèmes».

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