Brazzaville, 10 Septembre (ACI) – Les participants à l’atelier sur l’opérationnalisation de l’appui de l’OMS au pays, dans la mise en œuvre du plan d’action national pour la sécurité sanitaire validé, le plan d’action national pour la sécurité sanitaire afin de mieux se préparer, de détecter à temps et de répondre de façon efficace et rapide aux urgences de santé publique.
Cette initiative vise à renforcer les capacités des pays en matière de préparation, de détection et de réponse aux situations d’urgence. Cinq piliers y sont concernés, à savoir les centres d’urgence, le renforcement des ressources humaines, la logistique, le renforcement de la communication et l’engagement communautaire, ainsi que le renforcement des capacités.
Ce plan d’action permet également de renforcer la surveillance intégrée de la maladie et la réponse pour que les équipes soient capables de détecter à temps les épidémies. Il s’agit de répondre dans les 24 à 48h et de ne pas trainer dans la réponse aux situations d’urgence, a expliqué la représentante de l’OMS au Niger, le Dr Anya blanche.
Selon elle, avec ce nouveau concept, il faut que tout soit prêt rapidement dans la prise en charge des malades dans les premières heures afin de gagner du temps et sauver des vies. A cet effet, elle a appelé les populations à suivre les instructions du gouvernement en cas d’épidémie.
«Il y a des communications qui vont passer pour la prévention aux épidémies. Je demande à la population de suivre ces communications parce que c’est la meilleure façon d’agir, raison pour laquelle nous avons associé toutes les parties prenantes pour la gestion des urgences sanitaires», a-t-elle poursuivi.
Clôturant les travaux de ces assises au nom du directeur de cabinet du ministre de la Santé, le Dr Antoine Loubassou, a indiqué que le Congo vient de bénéficier d’une opportunité de bien sécuriser sa population. «Nous avons tous compris que le contexte planétaire actuel imposé à chaque pays de mieux se préparer, de détecter à temps et de répondre de façon efficace et rapide aux urgences de santé publique», a-t-il ajouté.
Pour l’opérationnalisation de ce plan, a-t-il conclu, «nous venons de bénéficier d’un renforcement de capacités pour la sécurité sanitaire en république du Congo. Ensemble, nous venons de déblayer le chemin de mise en œuvre de la résolution retenue à la 75e Assemblée mondiale de la santé et à la 72e session du Comité régional de l’OMS qui vient de se tenir à Lomé».
