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Le coût élevé du capital entrave la transition juste en Afrique (conférence)


  20 Novembre      4        Environnement/Eaux/Forêts (7284),

 

Johannesburg, 20/11/2024 -(MAP)- Le coût élevé du capital en Afrique entrave la capacité du continent à accéder aux opportunités socio-économiques pour une transition juste, ont indiqué, mercredi à Johannesburg, des participants à une table ronde.

«En 2021, le coût moyen du capital pour les projets énergétiques était environ sept fois plus élevé en Afrique qu’en Europe et en Amérique du Nord», ont déclaré des intervenants à cette rencontre initiée sous le thème «La transition énergétique juste en Afrique».

Ils estiment que la réduction des coûts nécessite des efforts coordonnés de la part des gouvernements, des institutions financières et des entreprises pour éliminer les frictions qui ajoutent des coûts. «Le système financier mondial actuel n’est pas conçu pour réagir de manière appropriée et les pays en développement ne peuvent pas accéder aux financements nécessaires pour soutenir leurs voies de transition juste et respecter leurs engagements déterminés au niveau national», notent-ils.

Des conférenciers ont, à cet égard, relevé que les pays en développement ont des réalités communes qui limitent leurs capacités de transition énergétique juste. Ils sont ainsi confrontés à un manque de moyens de mise en œuvre, à une marge de manœuvre budgétaire limitée, à des coûts élevés du capital, à des fardeaux de la dette, à un accès limité aux technologies et à d’autres facteurs, expliquent-ils.

Ils soutiennent également que toutes les actions climatiques en Afrique doivent être le reflet d’un engagement inébranlable à assurer une transition juste et équitable, qui permet aux travailleurs, aux communautés et à l’ensemble de la société de définir et de conduire le chemin vers un développement à faibles émissions et résilient au changement climatique.

«Les stratégies et plans nationaux pour une transition juste doivent être conçus pour intégrer l’équité et la justice dans les stratégies d’atténuation et d’adaptation», soulignent-ils encore.

Dans ce même ordre d’idées, les participants indiquent que dans l’engagement du continent à parvenir à un développement à faible émission de carbone et résilient au changement climatique, la coopération internationale et l’accès aux opportunités de transition restent déterminant.

Les voies de transition doivent ainsi créer des emplois durables, améliorer les moyens de subsistance et générer des opportunités d’industrialisation localisée, en s’orientant vers un véritable processus de transformation qui soutient une économie inclusive et compétitive, notent-ils.

Et d’ajouter que la formulation de la contribution déterminée au niveau national (NDC), qui s’aligne sur l’objectif de 1,5 degré Celsius, doit garantir que l’équité et la justice restent au premier plan.

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