Abidjan, 16 déc (AIP) – Le directeur général de l’Office ivoirienne des sports scolaires et universitaires (OISSU), Koné Mamadou Souleymane, dans un entretien accordé l’AIP, est revenu sur les grands défis que la direction des sports scolaires et universitaires et le ministère des sports entendent mettre à pied d’œuvre pour révolutionner les compétions des jeunes.
« L’OISSU se porte bien. Mais on a besoin de faire connaitre ce que l’OISSU fait. Aujourd’hui, c’est plus de 30 000 compétitions dans l’année avec près de 87 000 licences, c’est 112 ligues régionales et départementales, c’est 60 délégués départementaux et régionaux. L’OISSU, ce n’est pas seulement les finales de zones. C’est les inter-promos, les interclasses, les compétitions intra et inter départementales, les finales régionales, les jeux scolaires et universitaires », a relevé M. Koné.
Selon lui, les défis actuels de l’OISSU, c’est d’emmener les élèves eux-mêmes à être des acteurs de l’amélioration de cet environnement. Car les choses ont changées, les réalités d’avant ne sont pas celles d’aujourd’hui.
« Nous sommes entrain d’organiser le sport scolaire de sorte que l’enfant puisse s’exprimer aussi bien pour la pratique du sport que pour les études. Je pense qu’avec tout ce qu’il y a comme projet de création des lycées sports-études au sein de 25 établissements, dont les infrastructures vont être réhabilitées pour la section sports-études. L’objectif, c’est donner toutes ces perspectives à l’école et non faire sortir l’enfant de cet environnement », rappelle le directeur général de l’OISSU.
Conscient de l’immensité des tâches à réaliser tant au niveau du financement que de l’encadrement, les responsables du sport scolaire et universitaires, compte certes sur l’engagement de l’Etat vis-à-vis des projets innovants, mais aussi, sur l’apport des partenaires extérieurs pouvant favoriser la révolution de l’environnement sportif scolaire et universitaire.
«C’est nécessaire de trouver des financements additionnels au subvention de l’Etat pour assurer l’encadrement et la prise en charge des enfants. En ce moment nous disposons de 4 674 associations sportives d’établissements sur 16 000 attendues. Il est évident que quand nous aurons atteint ce chiffre, la demande en ressources financières sera beaucoup plus importantes », soutient Koné Mamadou.
En vue de donner de l’amplitude aux compétions de l’OISSU, les finales depuis quelques années sont reparties en huit zones sur le territoire national.
créé en 1962, l’OISSU fait parti des viviers du sport dans le pays.
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